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7 janvier 2012

petite histoire

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Saronovich était un chevalier qui devait surveiller le passage des caravanes de nourriture allant au château.

Un jour, il entendit un bruit à l'extérieur de sa tente et vit deux de ses hommes accompagnés d'une jeune fille d'une très grande beauté. Elle était jeune et frêle, sa peau était pâle et sa robe en lambeaux. Elle tremblait de tous ses membres et affichait une expression de terreur intense.

" Saronovich, nous avons trouvé cette fille sur un chemin de montagne. On dirait qu'elle a été attaquée, mais elle n'a pas dit un mot. Elle est trop terrifiée ".

Saronovich demanda à la jeune fille : "dis-moi, que t'est-il arrivé ? Où est donc ta famille ? Ta mère, ton père ?". En ouvrant ses grands yeux innocents, elle répondit : " Montagnes… monstre… tous morts. Mara pas morte ".

La nuit tomba. Saronovich fut réveillé en sursaut par un terrible cri qui déchira la nuit. Quand il arriva dans la tente des gardes il était trop tard ! Ses guerriers étaient tous morts. Certains cadavres étaient encore dans leur lit, la gorge arrachée. D'autres gisaient au sol, démembrés et déchiquetés par ce qui semblait être les griffes d'une créature. Mara avait disparu.

Soudain Saronovich entendit les hurlements de la jeune fille qui provenaient de la forêt, il s'enfonça dans le bois et arriva au cœur de ce qui allait être son cauchemar.

Il vit la jeune Mara appuyée contre un arbre, une flèche fiché dans l'épaule. Ses habits étaient couverts de sang, mais elle était en vie, c'était le plus important.

Elle regarda Saronovich avec espoir, mais fixa aussitôt quelque chose par-dessus son épaule en criant : " Attention, derrière toi ! " Il se retourna, prêt à donner sa vie pour protéger cette innocente.

Il scruta les ténèbres pour tenter de distinguer le monstre. C'est alors qu'une voix s'éleva dans son dos. C'était la voix langoureuse et sensuelle d'une femme adulte, mais le timbre était diaboliquement ironique : " Derrière toi, je t'ai dit… "

Le grognement sauvage qui suivit ces mots fut la dernière chose qu'entendit Saronovich.

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