ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE :
Le premier tome de ces chroniques. La majorité d'entre nous connaît le film, et se souvient de Louis, ce vampire encore trop humain pour son propre bien, amoureux de sa condition mortelle. Créé il y a deux cents ans par Lestat, qui semble être un buveur de sang dans ce qu'il a de pire, Louis se décide à raconter son histoire à un journaliste, Daniel, afin de prévenir d'une certaine manière les mortels du danger qui les guette dans les ruelles sombres: lui-même. Ce livre n'est pas le meilleur de la série, peut-être parce que le personnage de Louis semble destiné à se lamenter sur son sort jusqu'à la fin des temps, mais il constitue une excellente entrée en matière car il pose les bases de ce nouveau vampirisme. Oubliés, les crucifix, l'ail, les pieux dans le coeur, les transformations en chauve-souris et autres animaux peu ragoûtants. Louis et ses semblables ne semblent craindre que le feu et le soleil, et encore, ça dépend des jours... Ils se voient dans les miroirs, aiment se vêtir à la mode de l'époque dans laquelle ils vivent, et évoluent parmi nous sans se faire remarquer. Et leurs sentiments sont humains: l'amour, notamment, tient dans leur vie une grande place. Et ainsi la petite Claudia, ravissante enfant de cinq ou six ans au moment de sa transformation, devient la compagne de Louis, pour leur malheur à tous les deux...
LESTAT LE VAMPIRE :
cela fait maintenant plus de deux siècles que je n'ai pas contemplé un coucher de soleil...
Vampire impie, qui ne croit ni en dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Egypte ancienne pour se conclure aujourd'hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux « puissances des ténèbres ».
Presque épique, mélodrame flamboyant et superbe roman de terreur, riche de l'héritage de la littérature populaire, « Lestat le vampire» bouscule les genres et les conventions pour nous offrir l'un des très grands livres de ces dernières années.
LA REINE DES DAMNES :
Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire,a décidé de devenir le symbole du mal dans un 20ème siècle sans superstition et sans Dieu s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant révélant les secrets vampiriques dans ses paroles, les mortels lui font un triomphe. sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa " musique à réveiller les morts ". Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, ancienne reine égyptienne, le premier de tous els vampires la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.
Troisième volet des Chroniques des Vampires, La Reine des Damnés fait directement suite à Lestat le vampire et dévoile les origines de la race des vampires, version Rice
LE VOLEUR DE CORPS :
Changer de corps, changer de vie.
C'est un piège, Lestat le sait.
Mais un piège irrésistible.
vampire impie, ne croyant ni en dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été, pendant des siècles, un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts-vivants.
Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au cœur des jungles de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille :
Redevenir un mortel.
Regarder le soleil en face.
Regarder la mort en face.
Impossible, peut être pas,...c'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, de Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans, aux caraïbes.
MEMNOCH LE DEMON :
Vampire impie, ivre d'amour, de sensualité, de métaphysique, Lestat cherche dans les rues enneigées de New York Dora, jeune prédicatrice aussi belle que charismatique. Fille d'un des gros bonnets de la drogue, elle est peut-être, n'ayons pas peur du mot, une... sainte.
Déchiré entre ses appétits vampiriques et sa passion débordante pour la jeune femme, Lestat ne se préoccupe pas autant qu'il le devrait de cette étrange impression d'être observé. Et se trouve bientôt confronté aux adversaires les plus énigmatiques qu'il ait jamais connus.
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ARMAND LE VAMPIRE :
Amadeo est un jeune homme de 13 ans, véritable génie des icônes orthodoxes. Né au quinzième siècle en Russie, il subit le très dur traitement des monastères et des rites chrétiens liés à l’iconographie. Il est déjà un être émotionnellement torturé par la violence de la vie et la beauté de ses œuvres. Suite aux invasions Mongoles, il est capturé et devient esclave chez des marchands vénitiens. Résistant, il est battu, mal nourri puis racheté à la limite de la mort par un être énigmatique : Marius. Cette personne est un noble reconnu et désiré de Venise, immensément riche et cultivé, peintre admiré, esthète. Ce vieil homme apparaît comme un sage et philosophe aux yeux de tous. Sa maison est une école pour jeunes enfants qu’il recueille afin de leur donner une éducation exceptionnelle leur permettant d’aller dans les meilleures universités grecques. Il est attentionné envers ses disciples… il semble presque parfait et la relation entre Marius et Amadeo devient de plus en plus forte, jusqu’à la découverte de la nature vampirique du maître. Leur complicité dépasse cette limite et Marius en fait son infant à 17 ans. Amadeo connaît un bonheur sans faille. Jusqu'au jour où une secte satanique, menée par le vampire romain Santino, brûle la maison et capture Amadeo. Il le torture des années durant jusqu’à en faire un des leurs, puis le maître du culte : Amadeo est plus puissant que Santino. La personnalité à nouveau détruite et ravagée par les horreurs perpétrées, Amado devient Armand quand il développe le culte à Paris. Il est traversé par des dilemmes religieux et des utopies sataniques. C’est à cette époque, après 400 ans de « non-vie » qu’il rencontre le nouveau né Lestat qui détruit, lui aussi, toute sa vie en entrant dans une église : Pour Armand, c’est un coup de point dans ses utopies centenaires. Les vampires ne sont peut-être pas « damnés ».
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MERRICK :
Parente pauvre du clan des Mayfair, issue d'une branche afro-américaine de la famille, descendante des sorcières blanches qu'elle connaissait à peine, Merrick était venue voir, vingt ans plus tôt, le Talamasca, s'aventurant dans la maison mère de Louisiane pour dire : " J'ai entendu parler de vous et j'ai besoin de votre aide. Je vois des choses, Je sais parler avec les morts. " Or justement, aujourd'hui, quelqu'un a désespérément besoin de ce talent particulier : Louis de Pointe du Lac, qui sombre peu à peu dans la folie et la détresse, a appris que le fantôme de sa " fille ", la petite Claudia, ne parvient pas à trouver le repos. Etrangement, la rencontre entre le vampire et la sorcière d'une exceptionnelle beauté prend l'allure d'un coup de foudre. Mais leur attirance mutuelle ne risque-t-elle pas de les amener à un dénouement tragique
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LE SANG ET L OR :
De tous les vampires imaginés par Anne Rice, Marius est sans doute le plus « civilisé », le plus raffiné. Philosophe et artiste, mentor de Lestat et Armand qui, comparés à lui, font figure d’enfants turbulents, gardien d’Enkil et d’Akasha, il émane de lui une sorte de sagesse et de sérénité. Peut-être cela s’explique-t-il par le fait qu’il a été un témoin privilégié de la grandeur et de la décadence de l’Empire romain, assisté à l’épanouissement de Constantinople, puis découvert la Renaissance italienne. Mais quelqu’un de cette stature ne peut que se faire des ennemis. Car il y a aussi parmi les vampires, des barbares, assoiffés de sang qui commencent à se réclamer de Satan…
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DOMAINE BLACKWOOD :
La jonction entre les vampires et les sorcières Mayfair amorcée dans Merrick s'achève dans ce roman, où l'on sort enfin de notre petit cercle de vampires (que l'on aime beaucoup, mais c'est bien aussi les nouvelles têtes, au bout d'une dizaine de tomes), pour rencontrer le personnage de Tarquin Blackwood, dit Quinn.
Quinn vit dans le domaine Blackwood, une ancienne demeure coloniale comme semble les affectionner Anne Rice. Cette maison, beaucoup trop vaste pour le nombre de personnes qui y vivent désormais, fut en son temps absolument somptueuse – et elle a de très beaux restes. Depuis son enfance, le jeune homme partage son temps et ses jeux avec une sorte de double, Gobelin. D'aucun diraient que c'était un enfant solitaire, et que Gobelin n'est qu'un ami imaginaire, mais nous savons – et Quinn aussi – qu'il n'en est rien. D'où vient Gobelin, nous l'ignorons, mais il s'est toujours montré affectueux envers son double humain.
En grandissant, Quinn s'aperçoit que divers fantômes hantent la maison, plus ou moins sympathiques et plus ou moins palpables. Ils n'effraient guère le jeune homme, pas davantage que sa tante Reine, une exquise vieille dame qui ne vit que pour sa passion des camées.
Alors que Quinn vient de rencontrer une charmante jeune fille du nom de Mona Mayfair (que ceux qui ont lu la trilogie des Sorcières commencent à connaître intimement), dont il tombe éperdument amoureux, une autre présence se met à hanter le marais, et ce n'est pas un fantôme: c'est un vampire. Transformé contre son gré, Quinn s'aperçoit avec horreur que son double n'est plus du tout affectueux ; Gobelin est devenu assoifé du sang qui nourrit son frère, et extrêmement dangereux. A court d'options, Quinn s'adresse à la seule personne qu'il pense pouvoir l'aider. Et oui, vous l'avez deviné, notre ami Lestat en personne, dont il a appris l'existence par ses livres.
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CANTIQUE SANGLANT :
Nous voici de retour au Domaine Blackwood, en compagnie de Quinn et de Mona Mayfair. Pour ceux qui n'ont pas lu la série des Sorcières, Mona, c'est typiquement le genre de femme qui énerve toutes les autres: physiquement sublime, intelligente au point d'en être surdouée, cultivée, et par-dessus le marché Héritière de l'immense empire financier Mayfair. Bref, agaçante.
Mais Mona se meurt, d'une maladie que même les immenses ressources de la famille Mayfair et tout le talent médical de sa tante Rowan (elle aussi, elle est stressante, d'ailleurs) ne parviennent pas à guérir. Et la seule façon de la sauver d'une mort inéluctable, c'est de faire d'elle... un vampire vous l'avez deviné. Et vous imaginez aisément à quel point l'idée est séduisante pour Lestat. Aussitôt dit, aussitôt fait, et forcément, Lestat devra en supporter les conséquences.
La première, c'est de gérer cette femme-enfant-vampire, qui vient de passer six ans sur un lit d'hôpital, et qui est adorable mais relativement casse pieds. Et on n'a jamais vu que le Prince Garnement fasse dans la finesse dans ce genre de cas.
Ensuite, le fantôme de Julien Mayfair, un des piliers de la famille, n'apprécie pas beaucoup que sa précieuse Mona se voie dénier l'accès au royaume des Cieux qui l'attendait forcément après sa mort. Il décide donc de persécuter Lestat, lui apparaissant un peu partout, et se montrant franchement désagréable à chacune de ses apparitions.
Et enfin, les évènements conduisent tout droit à la rencontre improbable de Rowan Mayfair et de Lestat de Lioncourt. Et entre ces deux êtres d'exception, la sorcière qui peut tuer d'une pensée et le vampirequi aspire à être un saint, quelque chose se noue que nous n'attendions pas... et eux non plus.
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PANDORA :
Je suis une vampire Bientôt deux mille ans. Pourtant, je me souviens, comme si c'était hier, de ma vie mortelle, de mes fantasmes d'adolescentes, de ma première rencontre avec Marius, de mon mari, de mes amants. Jamais je n'oublierai mes visites au temple d'Isis, les persécutions de ses adeptes, le début du cauchemar, ni les complots de
la Rome d'Auguste, les trahisons, les massacres... Mon père assassiné sous mes yeux. La fuite à Antioche. L'espoir d'une nouvelle vie. Et toujours les rêves. Rêves où je me repais de sang. Rêves à la fois troublants et terrifiants. Rêves prémonitoires.
Écrit sous la forme d'une autobiographie, ce roman d’Anne Rice nous fait découvrir avec grâce et sensation l'histoire de Pandora, l'amante de Marius. Ce personnage vampire - trop peu souvent présent dans les Chroniques des vampires - nous y raconte sa vie de mortelle, façonnée par la perte de son père et par la dévotion, puis sa vie d’immortelle, construite par son amour pour Marius et par son éternelle curiosité. Ce livre réussit à parfaitement intégré l’histoire avec un grand H à l’histoire fictive de notre bien-aimée Pandora. Il captivera tous vos sens et vous fera entrer dans un monde antique où des empereurs romains règnent sur un empire trop vaste et où le plaisir se mêle au sang.
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VITTORIO LE VAMPIRE :
Un jeune noble italien, Vittorio, cultive auprès de son père son goût et sa connaissance des arts. Bien qu'un cauchemar prémonitoire hante ses nuits, Vittorio vit une adolescence gaie et paisible entre la Toscane et la ville de Florence qui subit l'influence de la Renaissance. Seul survivant d'un massacre dont est victime toute sa famille, il n'aura de cesse de poursuivre la confrérie démoniaque qui s'est rendue coupable de ce crime, afin de venger les siens. Il sait pourtant que lui même ne doit sa survie qu'à l'intervention d'Ursula, une vampire éblouissante de beauté.
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réedition en 2012 d'entretien avec un vampire chez plon en avril 2012
et la reine des damnés est annoncé chez pocket pour avril 2012 également
pour mai pocket nous annonce aussi le voleur de corps