Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Livres de Vampires
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
13 janvier 2012

YS, LA MYSTÉRIEUSE CITÉE ENGLOUTIE

ncz6z61l

 

L'intriguant citée de Ys, parfois appelée « Ker Ys » (« Ker Is » en breton), est une ville légendaire de Bretagne, qui est censée avoir été construite dans la baie de Douarnenez ou au large de celle-ci, puis engloutie par l'Océan.


Le roi Gradlon de Cornouaille possédait de nombreux navires qu'il utilisait pour faire la guerre aux lointains pays du Nord. Stratège hors pair, il gagnait la plupart des batailles et pillait les vaincus, cumulant ainsi de nombreuses richesses.
Mais un jour, ses marins fatigués de tous ces combats refusèrent d'assiéger un château. Le roi les laissa repartir en Cornouaille et il resta seul dans le Nord. Quand il fut seul il vit une femme rousse : Malgven, la reine du Nord, se tenait devant lui. Elle lui dit : « Je te connais, tu es courageux et adroit au combat. Mon mari est vieux, son épée est rouillée Toi et moi allons le tuer. Ensuite, tu m'emmèneras dans ton pays de Cornouaille. » Ils tuèrent le roi du Nord et enfourchèrent Morvarc'h (« cheval de mer » en breton), le cheval magique de Malgven. Il était noir, crachait du feu par ses naseaux et était capable de galoper sur la mer  Ils rattrapèrent les navires de Gradlon.
Gradlon et Malgven restèrent longtemps en mer, si bien que Malgven donna naissance à une fille, Dahut, mais la reine en mourut. Selon une variante, elle ne mourut pas mais dut quitter les autres occupants du bateau quelque temps après la naissance de Dahut parce que l'heure était venue pour elle de retourner dans son monde.
Dahut était passionnée par la mer et demanda à son père de lui bâtir une cité marine. Ainsi fut fait et la ville d'Ys fut construite sur le fond de la baie de Douarnenez  Une très haute digue empêchait l'eau d'y pénétrer et seule une porte de bronze, dont la clef était en permanence avec Gradlon, permettait d'entrer ou de sortir de la ville. Ys était la plus belle et la plus impressionnante ville du monde  , mais devint rapidement, malgré les sermons de Saint Guénolé, la ville du péché sous l'influence de Dahut (aussi appelée Ahès). Celle-ci organisait des orgies et avait l'habitude de faire tuer ses amants une fois le matin venu, si bien que Dieu décida de la punir.
Un jour, un chevalier vêtu de rouge vint à Ys. Dahut lui demanda de venir auprès d'elle et un soir, il accepta. Une tempête éclata en pleine nuit, on entendait les vagues frapper avec violence la porte de bronze et les murailles. Dahut dit au chevalier : « Que la tempête rugisse, les portes de la ville sont solides et c'est le Roi Gradlon, mon père, qui en possède l'unique clef, attachée à son cou », à quoi il répondit : « Ton père le roi dort, tu peux maintenant t'emparer facilement de cette clef. » Dahut vola la clef à son père et la donna au chevalier, qui n'était autre que Satan. Le diable ouvrit la porte de la ville. — Une autre version prétend que ce fut Dahut elle-même qui les ouvrit. — Une vague aussi haute qu'une montagne s'abattit sur Ys. Le roi Gradlon et sa fille montèrent sur Morvarc'h, le cheval magique. Saint Guénolé vint près d'eux et dit à Gradlon : « Repousse le démon assis derrière toi ! » Gradlon refusa d'abord, mais il finit par accepter et poussa sa fille dans la mer. L'eau recouvrit Dahut qui devint une sirène. (la légende précise que cette sirène avait une apparence parfaitement humaine et, donc, n'avait pas l'apparence chimérique que l'on attribue aujourd'hui aux sirènes)
Gradlon se réfugia à Quimper, qui fut sa nouvelle capitale. Une statue équestre de Gradlon fut faite et elle est toujours aujourd'hui entre les flèches de la cathédrale Saint Corentin à Quimper. On dit que les cloches des églises d'Ys peuvent encore être entendues en mer par temps calme. Une légende dit que quand Paris sera engloutie, resurgira la ville d'Ys : Pa vo beuzet Paris, Ec'h adsavo Ker Is (Par Is signifiant en breton « pareille à Ys »).

Interprétation
On retrouve des récits semblables dans trois grands rameaux de la civilisation celte (les bretons, les gallois et les irlandais). Les légendes se fondant généralement sur une histoire vraie (comme la guerre de Troie par exemple), il est probable qu'une telle catastrophe ait eu lieu lorsque les Bretons, Gallois et Irlandais ne formaient qu'un seul et même peuple.
Une information intéressante est que, d'après Grégoire de Tours, le roi Childebert Ier portait lui aussi une clef d'or autour du cou


La place d'Ys dans la tradition
Depuis son engloutissement par la mer, la ville d'Ys occupe un rôle central dans les légendes bretonnes. On dit qu'Ys renaîtra le jour où une messe y sera célébrée. D'autres légendes mettent en scène la ville engloutie, telle celle où Sainte-Marie du Ménez-Bré ouvre tous les cent ans les flots pour contempler la ville. On notera également que, dans son livre la légende de la mort (receuil de récits et croyances sur la mort), Anatole Le Braz consacre un chapitre à la ville d'Ys.

Ys et Paris
Une légende dit aussi que les francs, cherchant un nouveau nom pour leur capitale, l'appelèrent Par-Is (Pareille à Ys) parce que ces deux villes, à l'époque, se disputaient le titre de ville d'isis mais que jamais elle n'égala la ville d'Is au temps de sa splendeur.
Mais l'Histoire nous apprend que cette "légende" est probablement fausse car Paris doit son nom surtout à la tribu gauloise des Parisii, ces derniers ayant pour capitale Lutetia Parisorum, qu'on nomme actuellement "Lutèce", l'ancêtre de Paris. Cela dit, on notera également que, selon Voltaire, cette ville se serait appelée "Parisis" avant de devenir Paris en raison de la venue du culte d'Isis dans cette ville : ce qui va dans le sens de la légende.

Publicité
Publicité
13 janvier 2012

les crops circles / Agroglyphe

ey02crvl

 

Le terme agroglyphe est un néologisme synonyme de crop circle parfois traduit de l'anglais par cercle de culture ou cercle de récolte. Un agroglyphe est une zone, dans un champ de blé ou d'autres céréales similaires, où certains épis ont été recourbés ou couchés pour former diverses formes géométriques, certaines en trois dimensions et d'autres en deux. Ces formes vont du simple cercle de quelques mètres de diamètre à la composition de plusieurs centaines de mètres impliquant de nombreuses sections.
L'explication de la formation de ces figures est très controversée. L'explication la plus simple, celle défendue par le scepticisme scientifique, est une action humaine délibérée : les agroglyphes sont une production artistique humaine, similaire du point de vue de la démarche aux graffitis que l'on trouve sur les murs de nos cités. Dans ce contexte, la méthode de réalisation utilise un ou des plans sur papier et des moyens de report sur le terrain comme des cordes, pieux, décamètres ainsi que des planches ou rouleaux pour abaisser les tiges. Un très grand nombre d'agroglyphes ont été produits selon ces procédés, prouvant leur faisabilité. D'autres explications persistent à être avancées. Par exemple l'origine serait due aux ovnis ou à des « manifestions d'énergie »

13 janvier 2012

aggrippa

nondf7u5

 

Dans la mythologie bretonne, l'Agrippa est un livre contenant la liste des morts à venir dans la paroisse. Ce livre apparaissait sur la table de nuit d'un recteur nouvellement ordonné, ou était suspendu à la poutre du grenier par une corde que nul ne pouvait trancher

L'Agrippa est un livre énorme. Placé debout, il a la hauteur d'un homme. Les feuilles en sont rouges, les caractères en sont noirs. Pour qu'il ait son efficacité, il faut qu'il ait été signé par le diable.


Tant qu'on n'a pas à le consulter, on doit le maintenir fermé à l'aide d'un gros cadenas. C'est un livre dangereux. Aussi ne faut-il pas le laisser à portée de la main. On le suspend, au moyen d'une chaîne, à la plus forte poutre d'une pièce réservée. Il est nécessaire que cette poutre ne soit pas droite, mais tordue. Le nom de ce livre varie avec les pays.
En Tréguier, il s'appelle l'Agrippa; dans la région de Châteaulin, l'Egremont, dont il y a une variante Egromus ; aux alentours de Quimper, Ar Vif; dans les parages du haut Léon, An Negromans ; à Plouescat, le livre de l'igromancerie
L'homme qui possède un agrippa ne peut plus s'en défaire dans le secours du prêtre, et seulement à l'article de la mort.

13 janvier 2012

Cheval blanc d'Uffington

23496_61721


Le Cheval blanc d'Uffington est la représentation d'une silhouette chevaline de très grande taille creusée dans une colline de craie près d'Uffington Castle dans le comté d'Oxfordshire en Angleterre.

Situé près du Ridgeway, un chemin qui parcourt la vallée de craie, près d'Uffington Castle et Dragon Hill, le Cheval blanc d'Uffington est probablement la plus ancienne figure de craie (géoglyphe) connue en Angleterre. La silhouette du cheval est linéaire et tracée dans la craie sous-jacente à la couche d'humus. La figure mesure 123 m et n'est visible que du ciel.

Pendant longtemps, on a cru que le Cheval blanc avait été créé par le roi Alfred en 871 pour commémorer sa victoire sur les Danois. D'autres pensaient au chef anglo-saxon Hengist qui vécut au Ve siècle. D'autres groupes encore pensaient que la silhouette représente le dragon combattu par saint Georges (saint patron d'Angleterre) sur Dragon Hill, une colline proche.

Une datation plus récente démontre néanmoins que l'origine de la figure remonte plus loin dans le temps, aux environs de l’an 1000 av. J.-C. La silhouette représente probablement une divinité locale ou est une figure tracée pour honorer les dieux (ce qui expliquerait qu'elle ne soit bien visible que du ciel).

Le Cheval blanc a toujours été régulièrement entretenu. La tradition rapporte que le propriétaire du terrain local procède tous les sept ans à son entretien. La population locale participe à l'organisation et au financement de cet entretien. Actuellement l'évènement a pris un caractère plus folklorique avec une fête et un marché au fromage, bénéfique pour le tourisme local.

13 janvier 2012

cabaret Le Ciel et l’Enfer

Picnik collage

 

Le cabaret Le Ciel et l’Enfer situé au 53 Boulevard de Clichy a ouvert en 1890.

Le cabaret avait deux entrées, l’une menait au paradis, l’autre… à l’enfer ! Quelque soit le choix du visiteur, les deux entrées avaient chacune leur décoration ad hoc : chérubin, tunique blanche et « bondieuseries » souvent tournées en ridicule du côté du ciel ; chaudrons diablotins et fourche démoniaque du côté de l’Enfer.

Le cabaret Le Ciel et l’Enfer à fermé en 1950

Publicité
Publicité
13 janvier 2012

corbeaux

Dans l'histoire de la peinture, ils sont présents dans tous les tableaux de champs de batailles et dans tous ceux de paysages désolés d'hiver. Ils symbolisent la tristesse et le malheur. Suprême opprobre, ils ont même donné leur nom aux dénonciateurs anonymes. 
 

 

De robe noir jais, croassant fort, souvent en très grand nombre et volontiers charognards, il n'est guère étonnant que du temps où la superstition remplaçait la science, ils aient reçu une telle charge symbolique, mais totalement injustifiée. En cela, ils ont connu le sort de bien d'autres animaux : chouettes effraies, chauves-souris, crapauds, couleuvres et bien sûr le loup. 

 
 

 
• Si vous voyez une volée de corbeaux et de corneilles qui volent le soir, ce sont des âmes du purgatoire.
• En Russie, les corneilles qui volent la nuit sont des sorcières.
• En Cornouailles, les corbeaux sont protégés. Le roi Arthur résiderait encore dans un corbeau. 
13 janvier 2012

Chat noir

597ea195-2fd8296

 

Au Moyen Age, le chat noir était considéré comme une incarnation du diable. Cet animal était alors présenté comme l'ami des sorcières et une croyance voulait que les sorcières soient capables de se transformer en chat.

Si l’on rencontrait un chat noir à minuit, on pensait que c'était Satan en personne qui venait acheter votre âme ! Croiser un chat noir lors de funérailles était encore plus néfaste : cela présageait la mort imminente d'une personne du cortège. Pour déjouer la malédiction, le cortège changeait d'itinéraire pour se rendre au cimetière.

A cause de ces superstitions, des milliers de chats ont été brûlés ou crucifiés.
Au XIIIe siècle, toute personne accueillant un chat noir sous son toit pouvait être accusée de sorcellerie et risquait le bûcher… à moins que le chat "noir" ait au jabot une petite touffe de poils blancs appelée "marque de l'ange" ou "doigt de Dieu".

Voir un chat noir est aujourd’hui encore considéré comme un mauvais présage, au même titre que passer sous une échelle ou renverser du sel à table.

Bien que cet animal ait été réhabilité et ait fait son entrée dans les foyers à partir du XIXe siècle, il est toujours associé à Halloween et aux sorcières des livres de contes.

Aujourd’hui, certains l'adorent et d'autres en ont peur : une chose est sûre, il ne laisse personne indifférent !


Picnik collage

13 janvier 2012

Strange & Curious

strange curious

 

voici une petite rubrique un peu a part du reste du blog
mais une de mes passions c'est les légendes et les histoires et les lieux et créatures étranges
ici on retrouvera donc un peu de tout cela

 

11 janvier 2012

figurine Mina & Dracula

112

11 janvier 2012

nosfera life size

VA670

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité