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Livres de Vampires
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31 mars 2011

Les Fauche-Mort de Nathalie Suteau

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Julie Sackville étouffe sous une chape d’ennui. Sa vie affective est un désert, et elle s’étiole depuis cinq ans dans un travail sans intérêt. Lors d’un déplacement à Londres, deux évènements vont bouleverser ses perspectives : la rencontre de Milo, un jeune hacker italien, sensuel et plein de vie ; et la découverte d’une clé USB oubliée dans un restaurant. Sur cette clé, Julie trouve le manuscrit d’une enquête réalisée par un journaliste réputé. Ce dernier accuse Stuart Shelby, acteur mondialement célèbre, d’être un meurtrier en série. Pour pimenter son quotidien, la jeune femme se lance dans un « jeu » virtuel, par Internet, et trouve la vérité... sans l'avoir cherchée... Certains jeux s’avèrent dangereux, et il est des vérités qu’il vaudrait mieux ignorer... enfin, sauf si le désir de combler le vide de votre existence vous pousse à devenir ce que vous n’auriez jamais imaginé pouvoir être.
Entrecroisant le journal intime de Julie et le récit a posteriori de Milo, Les Fauche-Mort nous entraîne dans une spirale de désir trouble et de fascination morbide, où la passion côtoie la monstruosité.

 

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31 mars 2011

Les vampires de l'Alfama de Pierre Kast

Les vampires de l'Alfama de Pierre Kast

 

Une nuit, les portes de l'Alfama - le quartier le plus secret et corrompu de Lisbonne - s'entrouvrent... pour accueillir un étrange fugitif, le comte Kotor, et ses enfants Barbara et Laurent, deux adolescents d'une irréelle beauté. Parmi leurs bagages, des cercueils...
Qui sont-ils ces êtres qui ne vivent et n'agissent qu'au plus noir de la nuit et dont la morsure peut insuffler aux morts une vie seconde ? Lisbonne s'inquiète...
Et quand la belle Alexandra, la propre nièce du Premier ministre, rejoint Laurent pour se perdre avec lui dans les fastes d'un érotisme satanique, l'Inquisition décide l'assaut de l'Alfama.
En cet an de grâce 1750, que pourront les soldats de Dieu contre des créatures dont la vie est une infinie traversée des siècles ?

 

31 mars 2011

Les Vampires De L'Apocalypse de Simsolo Noël

Les Vampires De L'Apocalypse de Simsolo Noël

 

Depuis ses dernières aventures, Edgar vit dans la neurasthénie. Asmina, Leroux et lui sont rentrés bredouilles d'un voyage en Autriche où la comtesse Ava de Manolos commande des vampires dotés de pouvoirs étonnants. Ils sont toujours sans nouvelles de Satan qui a été kidnappé et ne retrouvent nulle trace du docteur Radar qu'un mystérieux individu a aidé à s'évader de la prison de la Santé. Mais les attaques de vampires qui reprennent un peu partout en Europe montrent que le triumvirat constitué par Asmodée, Berith et Zikosar, à la tête des Enfers, ont de plus en plus de mal à résister à la dépravée Ava. Seul le retour de Satan peut rétablir l'équilibre du bien et du mal, d'autant plus qu'un certain Adolf Hitler prépare, en cette fin d'année 1923, un coup d'état qui risque bien de déséquilibrer encore plus les forces en présence...

 

31 mars 2011

Les Vampires de l'espace de Colin WILSON

Les Vampires de l'espace de Colin WILSON

 

Revenant d'une mission lointaine, le vaisseau du commandant Carlsen rencontre un immense astronef abandonné, sorte de « Marie-Céleste » de l'espace. A bord, se trouvent une trentaine d'êtres à l'apparence humaine, en état d'animation suspendue. Trois, un homme et deux femmes, sont ramenés sur Terre.
Au contact des humains, ils se réveillent et... se révèlent être des vampires qui se nourrissent d'énergie vitale et peuvent prendre « possession » de leurs victimes.
L'une des femmes vampires s'échappe. Carlsen se met à sa recherche avec l'aide d'un spécialiste de l'occulte, le professeur Fallada. Mais avant qu'elle puisse être dépistée, la stabilité de la société humaine est menacée et l'on en apprend bien davantage sur le vampirisme...


Colin Wilson est l'un des écrivains anglais les plus prolifiques et les plus divers d'aujourd'hui. Il est l'auteur aussi bien d'ouvrages philosophiques, d'essais sur la criminologie ou le surnaturel que de romans policiers ou littéraires. Cette fois, il s'agit de « science-fiction » et c'est un extraordinaire tour de force où s'allient le suspense et les plus vastes imaginations.

 

31 mars 2011

Les Vampires du Finistère de peter saxon

Les Vampires du Finistère de peter saxon

 

Un village du Finistère curieusemens en alerte, une quête dangereuse où le chasseur, parfois, devient gibier. Dans l’atmosphère envoûtante dnt coupé du monde et qui tient à le rester. Un carnaval nocturne d’un genre spécial où des hommes-loups célèbrent d’étranges rites de fécondité. L’invraisemblable disparition d’une jeune Anglaise, témoin involontaire de ces festivités. Les manifestations indubitables d’Ahes, la princesse-vampire des mers et de la cité d’Ys, capable des plus stupéfiantes métamorphoses. Monsieur de Caradec, châtelain inquiétant que tout le monde appelle le “Maître”, et qui s’intéresse à l’immortalité. Claire, “l’Intouchable ”, ravalée au rang de la bête à la suite d’expériences aussi mystérieuses que terrifiantes. Et Steven Kane, subtil et inébranlable, lance son équipe de “ Gardiens ”, adversaires inconditionnels des forces du Mal. Tous les se’une terre de légendes, une descente aux Enfers et un duel à mort.

 

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31 mars 2011

Mademoiselle Christina de Eliade Mircea

Mademoiselle Christina de Eliade Mircea

 

Mademoiselle Christina vient tout droit du folklore roumain et tient de toute évidence une place à part dans l'oeuvre du célèbre indianiste et grand spécialiste du fantastique, Mircea Eliade. C'est une histoire de vampires dans un monde en proie au blasphème ; pour l'exorciser un jeune homme tue par deux fois le vampire en lui transperçant le coeur avec un pieu en fer. Le dialogue entre le monde des morts et celui des vivants n'est pas éphémère. Par le caractère fulgurant des expériences extatiques et par le rituel des initiations, il est permanent et généralisé à travers une véritable stratégie de la terreur. Les deux camps se livrent un siège sans merci dans une sorte de "western danubien", à ceci près que les belligérants se disputent non des fortunes mais des âmes, et que leurs armes ne sont pas des armes classiques, mais des rituels magiques.

 

31 mars 2011

Soif de sang de Robert Mc Cammon

Soif de sang de Robert Mc Cammon

 

La cité des anges serait-elle en train de devenir celle des démons ? Les vampires ont jeté leur dévolu sur la ville. Nuit après nuit, de nouvelles victimes viennent rejoindre la horde des buveurs de sang. Juste une poignée au départ, ils sont maintenant des centaines, bientôt des milliers, en proie à une soif toujours plus insatiable. Même la nature semble se faire leur alliée : coupé du reste du monde par un tremblement de terre, les habitants de Los Angeles ne peuvent plus fuir, ni espérer aucune aide extérieure. Mais, sur les hauteurs de Hollywood, un petit groupe de survivants commence à organiser la résistance...

 

1 avril 2011

Vampires de Thierry Jonquet

Vampires, le roman inachevé de Thierry Jonquet
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Quand un immigré roumain découvre au fond d'un hangar un quidam empalé sur un pieu de bois, le visage tordu de souffrance ante mortem et les entrailles broyées, dans la meilleure tradition des victimes de Vlad Tepes alias Dracula, resurgissent, du fond de l'Histoire, des terreurs ancestrales. Et si les vampiresn'étaient pas morts? La famille Radescu, ces sans-âge au teint blafard, ces noctambules habitants de Belleville, n'ont pas la vie facile. Tuer le temps ne va pas de soi quand celui-ci renaît chaque jour, pour ainsi dire éternellement. Qui s'est jamais intéressé au sort de ces humains sur qui le temps n'a pas de prise? De ces humains interdits de soleil et alourdis de désirs inassouvis? Réintégrer la communauté humaine, en finir avec l'éternité; c'est le but qu'ils se fixent pour tenter d'échapper à cette existence désespérante.

 

 

Thierry Jonquet est mort en 2009, laissant ce roman inachevé mais très abouti où le macabre côtoie le drolatique, où l'humour noir le dispute à la plus profonde humanité. Du très grand Jonquet avec un scénario implacable et un style ciselé à la pointe des canines...

 

parution le 6 janvier 2011

 

le livre sort en édition poche aux éditions Points le 5 janvier 2012

 

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23 novembre 2012

Chronique des vampires d´Anne Rice

CHRONIQUES DE VAMPIRES d´Anne Rice

 

ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE :

PicMonkey Collage

 

Le premier tome de ces chroniques. La majorité d'entre nous connaît le film, et se souvient de Louis, ce vampire encore trop humain pour son propre bien, amoureux de sa condition mortelle. Créé il y a deux cents ans par Lestat, qui semble être un buveur de sang dans ce qu'il a de pire, Louis se décide à raconter son histoire à un journaliste, Daniel, afin de prévenir d'une certaine manière les mortels du danger qui les guette dans les ruelles sombres: lui-même. Ce livre n'est pas le meilleur de la série, peut-être parce que le personnage de Louis semble destiné à se lamenter sur son sort jusqu'à la fin des temps, mais il constitue une excellente entrée en matière car il pose les bases de ce nouveau vampirisme. Oubliés, les crucifix, l'ail, les pieux dans le coeur, les transformations en chauve-souris et autres animaux peu ragoûtants. Louis et ses semblables ne semblent craindre que le feu et le soleil, et encore, ça dépend des jours... Ils se voient dans les miroirs, aiment se vêtir à la mode de l'époque dans laquelle ils vivent, et évoluent parmi nous sans se faire remarquer. Et leurs sentiments sont humains: l'amour, notamment, tient dans leur vie une grande place. Et ainsi la petite Claudia, ravissante enfant de cinq ou six ans au moment de sa transformation, devient la compagne de Louis, pour leur malheur à tous les deux...

 

 

 

LESTAT LE VAMPIRE :

 

lestat le vampire

 

cela fait maintenant plus de deux siècles que je n'ai pas contemplé un coucher de soleil...

Vampire impie, qui ne croit ni en dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Egypte ancienne pour se conclure aujourd'hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux « puissances des ténèbres ».

Presque épique, mélodrame flamboyant et superbe roman de terreur, riche de l'héritage de la littérature populaire, « Lestat le vampire» bouscule les genres et les conventions pour nous offrir l'un des très grands livres de ces dernières années.

 

 
 
LA REINE DES DAMNES :
 

reine des damnés


 
Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire,a décidé de devenir le symbole du mal dans un 20ème siècle sans superstition et sans Dieu s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant révélant les secrets vampiriques dans ses paroles, les mortels lui font un triomphe. sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa " musique à réveiller les morts ". Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, ancienne reine égyptienne, le premier de tous els vampires la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.

Troisième volet des Chroniques des Vampires, La Reine des Damnés fait directement suite à Lestat le vampire et dévoile les origines de la race des vampires, version Rice
 
 
 
LE VOLEUR DE CORPS :
 

voleur de corps


 
Changer de corps, changer de vie.

C'est un piège, Lestat le sait.

Mais un piège irrésistible.
vampire impie, ne croyant ni en dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été, pendant des siècles, un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts-vivants.

Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au cœur des jungles de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille :

Redevenir un mortel.

Regarder le soleil en face.

Regarder la mort en face.

Impossible, peut être pas,...c'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, de Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans, aux caraïbes.
 
 
 
 
MEMNOCH LE DEMON :
 

PicMonkey Collage

 
Vampire impie, ivre d'amour, de sensualité, de métaphysique, Lestat cherche dans les rues enneigées de New York Dora, jeune prédicatrice aussi belle que charismatique. Fille d'un des gros bonnets de la drogue, elle est peut-être, n'ayons pas peur du mot, une... sainte.
Déchiré entre ses appétits vampiriques et sa passion débordante pour la jeune femme, Lestat ne se préoccupe pas autant qu'il le devrait de cette étrange impression d'être observé. Et se trouve bientôt confronté aux adversaires les plus énigmatiques qu'il ait jamais connus.
 
 
 
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ARMAND LE VAMPIRE :
 

PicMonkey Collage


 
Amadeo est un jeune homme de 13 ans, véritable génie des icônes orthodoxes. Né au quinzième siècle en Russie, il subit le très dur traitement des monastères et des rites chrétiens liés à l’iconographie. Il est déjà un être émotionnellement torturé par la violence de la vie et la beauté de ses œuvres. Suite aux invasions Mongoles, il est capturé et devient esclave chez des marchands vénitiens. Résistant, il est battu, mal nourri puis racheté à la limite de la mort par un être énigmatique : Marius. Cette personne est un noble reconnu et désiré de Venise, immensément riche et cultivé, peintre admiré, esthète. Ce vieil homme apparaît comme un sage et philosophe aux yeux de tous. Sa maison est une école pour jeunes enfants qu’il recueille afin de leur donner une éducation exceptionnelle leur permettant d’aller dans les meilleures universités grecques. Il est attentionné envers ses disciples… il semble presque parfait et la relation entre Marius et Amadeo devient de plus en plus forte, jusqu’à la découverte de la nature vampirique du maître. Leur complicité dépasse cette limite et Marius en fait son infant à 17 ans. Amadeo connaît un bonheur sans faille. Jusqu'au jour où une secte satanique, menée par le vampire romain Santino, brûle la maison et capture Amadeo. Il le torture des années durant jusqu’à en faire un des leurs, puis le maître du culte : Amadeo est plus puissant que Santino. La personnalité à nouveau détruite et ravagée par les horreurs perpétrées, Amado devient Armand quand il développe le culte à Paris. Il est traversé par des dilemmes religieux et des utopies sataniques. C’est à cette époque, après 400 ans de « non-vie » qu’il rencontre le nouveau né Lestat qui détruit, lui aussi, toute sa vie en entrant dans une église : Pour Armand, c’est un coup de point dans ses utopies centenaires. Les vampires ne sont peut-être pas « damnés ».
 
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MERRICK :
 

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Parente pauvre du clan des Mayfair, issue d'une branche afro-américaine de la famille, descendante des sorcières blanches qu'elle connaissait à peine, Merrick était venue voir, vingt ans plus tôt, le Talamasca, s'aventurant dans la maison mère de Louisiane pour dire : " J'ai entendu parler de vous et j'ai besoin de votre aide. Je vois des choses, Je sais parler avec les morts. " Or justement, aujourd'hui, quelqu'un a désespérément besoin de ce talent particulier : Louis de Pointe du Lac, qui sombre peu à peu dans la folie et la détresse, a appris que le fantôme de sa " fille ", la petite Claudia, ne parvient pas à trouver le repos. Etrangement, la rencontre entre le vampire et la sorcière d'une exceptionnelle beauté prend l'allure d'un coup de foudre. Mais leur attirance mutuelle ne risque-t-elle pas de les amener à un dénouement tragique
 
 
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LE SANG ET L OR :
 

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De tous les vampires imaginés par Anne Rice, Marius est sans doute le plus « civilisé », le plus raffiné. Philosophe et artiste, mentor de Lestat et Armand qui, comparés à lui, font figure d’enfants turbulents, gardien d’Enkil et d’Akasha, il émane de lui une sorte de sagesse et de sérénité. Peut-être cela s’explique-t-il par le fait qu’il a été un témoin privilégié de la grandeur et de la décadence de l’Empire romain, assisté à l’épanouissement de Constantinople, puis découvert la Renaissance italienne. Mais quelqu’un de cette stature ne peut que se faire des ennemis. Car il y a aussi parmi les vampires, des barbares, assoiffés de sang qui commencent à se réclamer de Satan…
 
 
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DOMAINE BLACKWOOD :
 

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La jonction entre les vampires et les sorcières Mayfair amorcée dans Merrick s'achève dans ce roman, où l'on sort enfin de notre petit cercle de vampires (que l'on aime beaucoup, mais c'est bien aussi les nouvelles têtes, au bout d'une dizaine de tomes), pour rencontrer le personnage de Tarquin Blackwood, dit Quinn.
Quinn vit dans le domaine Blackwood, une ancienne demeure coloniale comme semble les affectionner Anne Rice. Cette maison, beaucoup trop vaste pour le nombre de personnes qui y vivent désormais, fut en son temps absolument somptueuse – et elle a de très beaux restes. Depuis son enfance, le jeune homme partage son temps et ses jeux avec une sorte de double, Gobelin. D'aucun diraient que c'était un enfant solitaire, et que Gobelin n'est qu'un ami imaginaire, mais nous savons – et Quinn aussi – qu'il n'en est rien. D'où vient Gobelin, nous l'ignorons, mais il s'est toujours montré affectueux envers son double humain.
En grandissant, Quinn s'aperçoit que divers fantômes hantent la maison, plus ou moins sympathiques et plus ou moins palpables. Ils n'effraient guère le jeune homme, pas davantage que sa tante Reine, une exquise vieille dame qui ne vit que pour sa passion des camées.
Alors que Quinn vient de rencontrer une charmante jeune fille du nom de Mona Mayfair (que ceux qui ont lu la trilogie des Sorcières commencent à connaître intimement), dont il tombe éperdument amoureux, une autre présence se met à hanter le marais, et ce n'est pas un fantôme: c'est un vampire. Transformé contre son gré, Quinn s'aperçoit avec horreur que son double n'est plus du tout affectueux ; Gobelin est devenu assoifé du sang qui nourrit son frère, et extrêmement dangereux. A court d'options, Quinn s'adresse à la seule personne qu'il pense pouvoir l'aider. Et oui, vous l'avez deviné, notre ami Lestat en personne, dont il a appris l'existence par ses livres.
 
 
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CANTIQUE SANGLANT :
 

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Nous voici de retour au Domaine Blackwood, en compagnie de Quinn et de Mona Mayfair. Pour ceux qui n'ont pas lu la série des Sorcières, Mona, c'est typiquement le genre de femme qui énerve toutes les autres: physiquement sublime, intelligente au point d'en être surdouée, cultivée, et par-dessus le marché Héritière de l'immense empire financier Mayfair. Bref, agaçante.

Mais Mona se meurt, d'une maladie que même les immenses ressources de la famille Mayfair et tout le talent médical de sa tante Rowan (elle aussi, elle est stressante, d'ailleurs) ne parviennent pas à guérir. Et la seule façon de la sauver d'une mort inéluctable, c'est de faire d'elle... un vampire vous l'avez deviné. Et vous imaginez aisément à quel point l'idée est séduisante pour Lestat. Aussitôt dit, aussitôt fait, et forcément, Lestat devra en supporter les conséquences.

La première, c'est de gérer cette femme-enfant-vampire, qui vient de passer six ans sur un lit d'hôpital, et qui est adorable mais relativement casse pieds. Et on n'a jamais vu que le Prince Garnement fasse dans la finesse dans ce genre de cas.

Ensuite, le fantôme de Julien Mayfair, un des piliers de la famille, n'apprécie pas beaucoup que sa précieuse Mona se voie dénier l'accès au royaume des Cieux qui l'attendait forcément après sa mort. Il décide donc de persécuter Lestat, lui apparaissant un peu partout, et se montrant franchement désagréable à chacune de ses apparitions.

Et enfin, les évènements conduisent tout droit à la rencontre improbable de Rowan Mayfair et de Lestat de Lioncourt. Et entre ces deux êtres d'exception, la sorcière qui peut tuer d'une pensée et le vampirequi aspire à être un saint, quelque chose se noue que nous n'attendions pas... et eux non plus.
 
 
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PANDORA :
 

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Je suis une vampire Bientôt deux mille ans. Pourtant, je me souviens, comme si c'était hier, de ma vie mortelle, de mes fantasmes d'adolescentes, de ma première rencontre avec Marius, de mon mari, de mes amants. Jamais je n'oublierai mes visites au temple d'Isis, les persécutions de ses adeptes, le début du cauchemar, ni les complots de
la Rome d'Auguste, les trahisons, les massacres... Mon père assassiné sous mes yeux. La fuite à Antioche. L'espoir d'une nouvelle vie. Et toujours les rêves. Rêves où je me repais de sang. Rêves à la fois troublants et terrifiants. Rêves prémonitoires.

Écrit sous la forme d'une autobiographie, ce roman d’Anne Rice nous fait découvrir avec grâce et sensation l'histoire de Pandora, l'amante de Marius. Ce personnage vampire - trop peu souvent présent dans les Chroniques des vampires - nous y raconte sa vie de mortelle, façonnée par la perte de son père et par la dévotion, puis sa vie d’immortelle, construite par son amour pour Marius et par son éternelle curiosité. Ce livre réussit à parfaitement intégré l’histoire avec un grand H à l’histoire fictive de notre bien-aimée Pandora. Il captivera tous vos sens et vous fera entrer dans un monde antique où des empereurs romains règnent sur un empire trop vaste et où le plaisir se mêle au sang.
 

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VITTORIO LE VAMPIRE :
 

PicMonkey Collage


 
Un jeune noble italien, Vittorio, cultive auprès de son père son goût et sa connaissance des arts. Bien qu'un cauchemar prémonitoire hante ses nuits, Vittorio vit une adolescence gaie et paisible entre la Toscane et la ville de Florence qui subit l'influence de la Renaissance. Seul survivant d'un massacre dont est victime toute sa famille, il n'aura de cesse de poursuivre la confrérie démoniaque qui s'est rendue coupable de ce crime, afin de venger les siens. Il sait pourtant que lui même ne doit sa survie qu'à l'intervention d'Ursula, une vampire éblouissante de beauté.
 
 
 
 
 
 
 
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réedition en 2012 d'entretien avec un vampire chez plon en avril 2012
et la reine des damnés est annoncé chez pocket pour avril 2012 également
pour mai pocket nous annonce aussi le voleur de corps
 
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3 avril 2011

Le Sang d'Immortalité de Barbara Hambly

Le Sang d'Immortalité de Barbara Hambly

 

Londres, à la fin du siècle dernier...Qui donc s'attaque aux vampires ? Qui donc fracasse leurs cercueils pour que la lumière du soleil les réduise en cendre ? Ne pouvant traquer le meurtrier en plein jour, ceux-ci n'ont d'autre choix que de demander l'aide d'un mortel. C'est ainsi que James Asher, ancien espion de sa Gracieuse Majesté, se voit soumis à un odieux chantage sur la vie de sa jeune épouse et contraint de rechercher le tueur de vampires.
Mais, même s'il le trouve, que se passera-t-il ensuite ? Quel sera le sort de quelqu'un qui connaît les identités et les cachettes des morts vivants ? La réponse n'est que trop évidente.


« Mon nom est Don Simon Xavier Christian Morado de la Cadena-Ysidro, et je suis ce que vous appelez un vampire.» LONDRES, FIN DU XIXE SIÈCLE… Quelqu’un – ou quelque chose – tue les vampires dans leur sommeil diurne. Ne pouvant traquer le meurtrier en plein jour, ceux-ci n’ont d’autre choix que de demander l’aide d’un mortel. C’est ainsi que James Asher, professeur à Oxford et ancien espion de sa Gracieuse Majesté, se voit soumis par Don Simon Ysidro, le plus vieux des vampires londoniens, à un odieux chantage : la vie de sa jeune épouse contre la tête de l’assassin. Mais en pénétrant dans le monde mystérieux des créatures de la nuit, Asher va découvrir bien des secrets sur la nature profonde de ces être mythiques ; des secrets qui, de Londres à Paris, de Vienne à Constantinople, l’obligeront à remettre en cause toutes ses certitudes…

 

ce volumes regroupe les deux tomes parus précedement chez pocket : le sang d'immortalité et voyage avec les morts

 

voici les couvertures des précedentes éditions

 

4 avril 2012

Les damnés de Dana d'Ambre Dubois

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LA DAME SOMBRE  parution avril 2012

Au pied d'un cercle de menhirs, une jeune femme aux cheveux et aux yeux couleur corbeau se réveille. Qui est elle? Elle l'ignore. Ou se trouve t'elle? Elle va bientôt le découvrir…
En plein territoire picte, résistant aux envahisseurs romains, une tribu celte receuille la mystérieuse femme. Rapidement, elle va se trouver mêlée au quotidien de ce peuple, à ses légendes, à ses mystères et à ses désespoirs.
Le cercle de pierres sera t'il la clef qui lui rendra son identité? A moins que ce ne soit le vampire qui la surveille dans l'ombre...



LES BRUMES DU CREPUSCULE

En cours d'écriture


5 septembre 2011

Les Enfants Dracula série de romans de Yanik Comeau

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Tome 1 : Les enfants de la nuit

Dracula_1_gAlors qu'ils vivent leurs vies d'adolescents normaux, trois jeunes - adoptés dans trois pays différents par des parents bons et généreux - apprennent qu'ils sont les descendants directs du plus notoire des vampires de l'histoire, le comte Vladislaw Dracula de Transylvanie. Milos Menzel, Elizabeth Gurney et Sarah Duvall héritent d'une fortune en or et en propriétés évaluée à plus de 100 millions d'Euros. Pour réclamer leur héritage, ils doivent se rendre au château de leur père dans les Carpates où les attend le notaire Jonathan D. Harker VI pour la distribution des biens. Attirés par l'appât du gain et la quête de leur identité, et entraînés un peu malgré eux en Transylvanie profonde, les trois jeunes gens se présentent au célèbre château du paternel, où des surprises troublantes les attendent.

Dracula père avait eu des idées sombres en rédigeant son testament, et outre sa fortune, il entend léguer des intentions douteuses à ses trois enfants. Se laisseront-ils tenter par le mal qui vit en eux ? Auront-ils même le choix de se plier ou non aux volontés de leur géniteur ?


Tome 2 : La résurrection de la chair

Dracula_2_gÉbranlés par cette rencontre inattendue avec leur père biologique, le comte Vladislaw Dracula, le roi des vampires qu’ils croyaient disparu à tout jamais, Milos Menzel, Elizabeth Gurney et Sarah Duvall retournent dans leurs patelins respectifs pour accomplir l’ignoble tâche que leur a confié le Maître : en moins de deux semaines, avant la prochaine Fête des Morts, ils doivent devenir eux-mêmes vampires et, ensuite, faire entrer dans la cohorte six humains qu’ils aiment profondément. Six chacun !

Dans moins de quatorze jours, si la volonté du comte Dracula est faite, vingt-et-un nouveaux vampires – au minimum – erreront aux quatre coins de la planète grâce à ses trois héritiers. Ainsi, pour assurer la survie de leurs familles adoptives mortelles et pour accéder à la fortune que leur lègue leur père biologique, Milos, Elizabeth et Sarah doivent assurer la descendance de la maison Dracula. Qui sera le premier vampire parmi les enfants Dracula ? Qui sera le premier à enfoncer ses dents dans le cou d’un autre ?


Tome 3 : Le sang de l'alliance

Dracula_3_gSarah Duvall ne se doute pas que sa soeur Elizabeth et son frère Milos sont devenus des vampires. Les sombres desseins de leur père biologique, le comte Dracula, semblent se concrétiser à son insu. La jeune fille saura-t-elle résister à l'attrait qu'exerce sur elle la condition de vampire ?

Le temps presse pour ces apprentis vampires dotés de pouvoirs nouveaux. En effet, ils ont toujours jusqu'à la prochaine fête des Morts, quelques jours après un bal costumé que personne n'oubliera, pour compléter leur mission et accéder à leur part de la fortune paternelle. Réussiront-ils, tout en s'affranchissant de leur macabre tâche, à maintenir leur pacte de créer une nouvelle génération de vampires, une cohorte de vampires du bien ?

 

 

Tome 4 : La fête des morts

Dracula_4_gÀ la suite d'un assaut terrible, Sarah Duvall se réveille à l'hôpital, en présence de son père biologique. Mais le comte Dracula aura beaucoup de mal à gagner le coeur de sa fille...

Inquiets pour leur soeur, Milos et Elizabeth entendent se rendre à son chevet. Se laissant entraîner par ses compagnons, l'aîné des héritiers du comte se retouve dans une situation équivoque qui lui fait découvrir les pénombres de sont état de vampire.

Tandis que des créatures des ténèbres se soulèvent contre Dracula, les enfants du maître peinent à sceller leurs amitiés et leurs amours, toujours déchirés par la promesse qui les lie par le sang. À l'approche de la fête des Morts, date fatidique à laquelle sonnera l'heure des bilans, les lignes se tracent entre les vampires du mal et les vampires du bien.

 

23 janvier 2012

Les Soupirs de Londres d'Ambre Dubois

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LE MANOIR DES IMMORTELS

Londres, 1888. La ville est secouée par les épouvantables crimes de Jack l'Éventreur. Dans la petite communauté vampirique locale, dirigée par le ténébreux Rodrigue, l'on se pose des questions. Le tueur serait-il l'un d'eux ? La belle Stella, reconnue pour ses étonnants pouvoirs occultes, va être chargée de mener l'enquête auprès d'une curieuse famille bourgeoise, les Heartavy. Finira-t-elle enfin par découvrir la terrible vérité ? Avec ce premier roman prometteur, Ambre Dubois revisite une légende historique au sein d'un récit vampirique réussi, qui foisonne de rebondissements et de personnages surprenants.



LE SANG D'HECATE

Une statuette qui ricane au fond d'un vieux musée, un meutre étrange, un vol...
Et voilà que la sérénité de la petite communauté des vampires de Londres est de nouveau perturbée. Stella Hunyadi est mandaté par le ténébreux Rodrigue, maitre de la ville, pour aller enquêter sur cette affaire pour le moins originale. En plus de cela, il faut gérer l'arrivée d'un envoyé du Prince de Paris dans la ville, invité au caractère particulièrement antipathique.

Les intrigues vont s'enchaîner et s'entremêler pour nos vampires qui ne seront pas au bout de leurs surprises. Car, au coeur de cet hiver londonien glacial, certains immortels risquent de se retrouver en position de faiblesse...



MARQUISE DES TENEBRES

Quand les cadavres se relèvent d’entre les morts, Stella Hunyadi, la vampire hongroise exilée à Londres, se doit de mener l’enquête.Elle est loin d’imaginer que derrière cette histoire de meurtre et de sorcellerie, c’est tout un passé qui resurgit. En parcourant les sous-sols de l’effroyable Tour de Londres, entre jeux de pouvoir, séductions et manipulations, la belle immortelle aura fort à faire pour découvrir les liens tragiques qui nouent les vampires de la capitale…

Le troisième tome des Soupirs de Londres ouvre une fenêtre sur le passé des vampires londoniens. Des murmures de l’Ecosse aux ombres de la Tour de Londres, la roue de la destinée tourne inexorablement pour ces immortels torturés et puissants…

 

3 avril 2011

La Bible Dracula : dictionnaire du vampire d' Alain Pozzuoli

La Bible Dracula : dictionnaire du vampire d' Alain Pozzuoli

 

La Bible Dracula : le dictionnaire du vampire d' Alain Pozzuoli


Tout ce qu'il faut savoir sur les vampires en général et sur le mythe de Dracula en particulier.
Au fil des décennies, le personnage de Dracula, fabuleuse création de l'écrivain Bram Stoker, est devenu une véritable icône de la culture populaire. Personnage archétypal du vampire, il est l’incarnation des deux plus grands fantasmes de l'humanité : l'immortalité et la séduction absolue.
Aujourd'hui encore, Dracula fascine car Dracula est un libre penseur qui vit selon ses propres codes sans se référer aux lois. Quand les autres vivent en troupeaux, lui affirme, du haut de sa superbe, sa solitude millénaire. Cet ouvrage analyse tout ce qui a fait sa gloire : depuis sa première incarnation à l'écran dans le Nosferatu de Murnau en 1922 jusqu'aux grandes figures charismatiques du 7ème Art qui l'ont incarné comme Christopher Lee, Klaus Kinski ou Gary Oldman en passant par les pays marqués par le passage du vampire et l'univers de son génial créateur, Bram Stoker, sans qui l'image du vampire que nous connaissons aujourd'hui n'existerait pas.

 

 

parution 22 fevrier 2010

24 avril 2013

Les Chroniques de Susylee de Cathy Coopman

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Tome 1 : Les poussières de l'aube

24 mars 2012. C’est mon anniversaire ce soir. J’adore les anniversaires. Enfin, j’adorais avant, aujourd’hui je n’en suis plus aussi certaine, les temps changent et mes envies évoluent. Toujours est-il que celui-ci est particulier : je fête mes 102 ans !

La belle et jeune Susylee se réveille un soir sans aucun souvenir d’une vie d’avant. Un homme au teint pâle se présente comme son tuteur. Il va l’aider à composer avec sa nouvelle vie de vampire en suivant à la lettre les multiples règles liées à sa toute récente condition. Un parcours initiatique et chaotique de près de cent ans qui va redonner sens à son existence.

 

23 juin 2013

Father's Vampire de Kotaro Kobayashi

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Tome 1 (juillet 2013)

Claude, un vampire au caractère bien trempé, à la recherche de sang frais, use de son charme pour travailler en tant que serveur lors de soirées mondaines. Au cours de l'une desquelles il fait la rencontre d'un beau jeune homme qui se met à le taquiner et à le titiller. Un jour, pensant avoir trouvé des proies faciles devant une église, Claude revoit ce même homme qui l'en empêche avec un chapelet et l'affaiblit jusquà qu'il s'évanouisse. Notre vampire se réveille plus tard dans une chambre à l'église. En effet, on apprend que cet homme mystérieux dénommé Lucien est prêtre et qu'il était déjà au courant de la véritable nature de Claude. À partir de ce jour, il lui propose de le loger et de le nourrir contre son travail à l'église, ce qu'il refuse catégoriquement. Mais il n'a d'autre choix que d'accepter, en effet, Lucien a un certain pouvoir sur lui grâce à ses chapelets et à dautres potions. Ce dernier s'amuse de Claude, et en fait ainsi son nouveau joujou. On constate aussi que Lucien aime particulièrement les créatures maléfiques pour une raison que l'on ignore encore...

 

 

27 mars 2011

A croc de Céline Marseaut-Hernould

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le thème de ce recueil est le "vampire"

Un matin comme les autres
Dur, dur, au réveil de se sentir aussi barbouillé. Pire encore quand sa femme toujours enfouie sous les draps ne daigne répondre.


La virée
Deux frères en voiture semblent fuir quelque chose qui pourrait les poursuivre. Mais la voiture s'embourbe et ils se réfugient dans une cabane de bucheron où un viel homme les reccueille.


Le chasseur
Méfiez-vous des supermarchés. C'est peut-être l'endroit idéal pour un chasseur avide de sang.


Sur la plage
Une plage, un couple, la mer... Mais attention au coup de soleil !


La nuit
Quand le loup-garou prend asile en vous.


Celle d’en dessous
Vos voisins ne sont peut-être pas ce qu'il semble être.

 

 

 

parution en 2006

28 mars 2011

A la recherche des vampires de François Ribadeau Dumas

A la recherche des vampires de François Ribadeau Dumas

 

UNE PHILOSOPHIE DU VAMPIRISME

Depuis une vingtaine d'années, une série d'ouvrages, de romans, de films à succès attirent l'attention sur les vampies. Mythe, imagination et goût du fantastique dans le domaine de la peur, religion satanique ? Fiction ou réalité ? Le vampirisme relève, semble-t-il, d'une psychopathie presque obsessionnelle qui rappelle un peu l'antique nécromancie. Mais le plus étrange est de constater l'unicité de la notion de vampirisme, tant par sa tradition légendaire que par ses traits essentiels, aussi bien dans l'histoire que dans la fiction, au point qu'il est permis de parler d'une véritable philosophie du vampirisme. C'est à la recherche de celle-ci, à travers toutes ses manifestations, que nous conduit l'auteur de ce livre captivant.
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27 mars 2011

Bit-lit ! l'amour des vampires de Sophie Dabat

Bit-lit ! l'amour des vampires de Sophie Dabat

 

  • Vampires, loups-garous, fantômes et sorcières ont toujours été présents parmi nous. Effrayants, envoûtants, fascinants, ils tremblent désormais devant les arbalètes et les pieux d'humaines vulnérables qui les pourchassent sans pitié… Sans pitié ? Pas si sûr, car bien souvent, l'amour se noue entre créatures surnaturelles et fragiles mortels. En quelques années à peine, la bit-lit a dépoussiéré l'image des vampires et rendu au féminisme les honneurs qui lui sont dus. Les femmes occupent aujourd'hui le devant de la scène tandis que les monstres frissonnent de peur et de désir pour elles...

 

  • Plongez avec nous dans cette étude d'un genre qui a su réunir lecteurs et spectateurs de tous âges pour les faire frémir à l'unisson.

 

Editeur : Moutons électriques (27 novembre 2010)

 

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27 mars 2011

Vampire Art Now de Jasmine Becket-Griffith

Vampire Art Now de Jasmine Becket-Griffith

 

Editeur : Ilex (2 mai 2011)

Le dernier dans livre l'Art Ilexs Maintenant la série aiguisera l'appétit des nombreux fans de romans de vampire, des émissions de télévision, des films et des bandes dessinées(des comics). Repas avec les dernières hématophages plaisirs visuels, y compris les estampes, peintures, art numérique et de la sculpture, Vampire Art représente maintenant la crème de la crème de l'art contemporain morts-vivants. Chacune des images a des notes sur les inspirations et les techniques des artistes, ce qui porte le processus créatif à la vie.

 

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27 mars 2011

La malédiction du sang de Gherbod Fleeming

La malédiction du sang de Gherbod Fleeming

"Vampire : La Mascarade, La malédiction du sang T1, L'avocat du diable"

Une folie sauvage s'empare des vampires dans le monde entier. Une faim insatiable les ronge, et peu importe combien de mortels vidés à blanc, desséchés jonchent les rues… Owain ap Ieuan ne se souvient pas d'avoir vu quoi que ce soit de semblable à cette maladie mortelle qui balaie le monde depuis la grande Mort Noire - mais cette fois, ce sont les vampires qui sont les victimes. Les anarchs soupçonnent un complot de leurs aînés. Les Anciens mettent en cause le Sabbat, qui guette dans les ténèbres les plus noires. Le Sabbat redoute le retour des Antédiluviens - et eux, personne n'est prêt à les affronter. Le chaos offre ses chances à qui sait les saisir, mais Owain est depuis longtemps le serviteur de nombreux maîtres. Alors que la Mascarade s'effondre autour de lui, qui Owain va-t-il décider de servir ? La Camarilla ? Le Sabbat ? Les Antédiluviens ?
Ou lui-même ?
Voici le premier livre de la Trilogie de la Malédiction du Sang, dont vous retrouverez des personnages et des éléments dans la Trilogie du Pacte du Graal.





"Vampire : La Mascarade, La malédiction du sang T2, L'ivraie"

La Malédiction du Sang - faim, folie, Mort finale.
Alors que les vampires périssent par milliers dans les tourments, les survivants se livrent à des intrigues cruelles pour gagner le moindre avantage. Owain Evans, ancien des Ventrues et espion sabbat, est entraîné plus avant dans un maelström mortel tandis que des personnages de sa vie passée refont leur apparition pour lui demander compte de promesses oubliées depuis des siècles.
Et cela pourrait bien être le moindre de ses soucis…
Owain est hanté nuit et jour par d'inquiétantes visions. A-t-il été touché par la malédiction ?
Découvrira-t-il ce qui est à l'origine de la malédiction du sang ?
Ce second volume de la Trilogie de la Malédiction du Sang conte la suite de L'Avocat du Diable.




"Vampire : La Mascarade, La malédiction du sang T3, Sombre prophétie"

Lorsque le chasseur devient la proie…
Le prince fou de la Camarilla d'Atlanta ne reculera devant rien pour éliminer Owain Evans. Carlos, un évêque du Sabbat, est également assoiffé de vengeance. Les Giovanni pourraient bien venir à l'aide d'Owain - à moins qu'ils ne puissent tirer un quelconque avantage en le trahissant.
En qui Owain peut-il avoir confiance dans le monde diabolique des Caïnites, ces vampires à qui la nuit appartient sans que les mortels ne le sachent ? La réponse est simple - il ne peut faire confiance à personne. Pas même à lui-même.

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27 mars 2011

50 surprises à la poursuite du vampire de Jean-luc Bizien

50 surprises à la poursuite du vampire de Jean-luc Bizien

 

Tu es Victor, le jeune héros de la collection 50 surprises. Cette année, à la fête foraine, tu croies voir apparaître un vampire à l'entrée du train fantôme... Des phénomènes étranges et effrayants se produisent et perturbent les attractions...

Dans ce livre dont tu es le héros, seules tes compétences et tes décisions te permettront de mener à bien l'aventure !

 

 

27 mars 2011

La Femme vampire d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann 1821

La Femme vampire d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann 1821

Le comte Hypolite était revenu exprès d’un voyage lointain pour prendre possession du riche héritage de son père, qui venait de mourir. Le château patrimonial était situé dans la contrée la plus riante, et les revenus des terres adjacentes pouvaient amplement fournir aux embellissements les plus dispendieux.

Or, le comte résolut de réaliser et de faire revivre à ses yeux tout ce qui avait, en ce genre, frappé le plus vivement son attention dans ses voyages, principalement en Angleterre, c’est-à-dire tout ce qui pouvait se faire de plus somptueux, de plus attrayant et de meilleur goût. Il convoqua donc autour de lui des artistes spéciaux et tous les ouvriers nécessaires, et l’on s’occupa aussitôt de la reconstruction du château et des plans d’un parc immense, conçu dans le style le plus grandiose, dans lequel devaient être enclavés l’église même du village, le cimetière et le presbytère, comme autant de fabriques élevées à dessein au milieu de cette forêt artificielle.

Tous les travaux furent dirigés par le comte lui-même initié aux connaissances nécessaires et qui se consacra exclusivement, et de corps et d’âme, à sa vaste entreprise, si bien qu’une année entière s’écoula sans qu’il eût songé une seule fois à paraître dans la capitale, suivant le conseil de son vieil oncle, pour y éblouir par un train splendide les nobles demoiselles à marier, afin que la plus belle, la plus sage et la plus aimable lui échût en partage pour épouse.

Il se trouvait précisément un matin assis devant sa table de travail , occupé d’esquisser le dessin d’un nouveau corps de bâtiment, lorsqu’une vieille baronne, parente éloignée de son père, se fit annoncer. Hypolite se souvint aussitôt, en entendant prononcer le nom de la baronne, que son père ne parlait jamais de cette vieille femme qu’avec la plus profonde indignation, même avec horreur, et qu’il avait recommandé à plusieurs personnes qui voulaient se lier avec elle de se tenir sur leurs gardes, sans jamais s’être expliqué du reste sur les dangers de cette liaison, répondant à ceux qui insistaient à ce sujet : qu’il y avait certaines choses sur lesquelles il valait mieux se taire que trop parler. Mais il était notoire que mille bruits fâcheux circulaient dans la capitale sur une affaire criminelle de la nature la plus étrange où la baronne avait été impliquée, et qui avait amené sa séparation d’avec son mari, et sa relégation dans une résidence étrangère. On ajoutait même qu’elle ne devait qu’à la clémence du prince d’avoir échappé à des poursuites judiciaires.

Hypolite se sentit très péniblement affecté de la rencontre d’une personne pour qui son père avait eu tant d’aversion, et, bien qu’il ignorât encore les motifs de cette répugnance, cependant les devoirs de l’hospitalité , impérieux surtout à la campagne , le contraignirent à faire bon accueil à cette visite importune. Quoique la baronne ne fût certainement pas laide, jamais aucune personne n’avait produit sur le comte une impression aussi désagréable que celle qu’il ressentit à sa première vue. Elle fixa d’abord en entrant un regard étincelant sur lui, puis elle baissa les yeux et s’excusa de sa visite dans des termes presque humiliants pour elle-même. — Elle se confondit en lamentations sur l’inimitié que lui avait témoignée toute sa vie le père du comte, imbu contre elle des préventions le plus extraordinaires , accréditées par la haine de ses ennemis, et se plaignit de ce que, malgré la profonde misère qui l’avait accablée et forcée à rougir de son rang, il ne lui avait jamais fait parvenir le moindre secours. Elle ajouta qu’à la fin , et par une circonstance tout à fait imprévue, une petite somme d’argent qui lui était échue lui ayant permis de quitter la capitale pour se retirer en province dans une ville éloignée, elle n’avait pu résister au vif désir de visiter sur sa route le fils d’un homme qu’elle avait toujours honoré, nonobstant sa haine aussi injuste que déclarée.

C’était avec l’accent touchant de la franchise que la baronne s’exprimait ainsi, et le comte se sentit doublement ému quand, ayant détourné ses regards de l’aspect déplaisant de la vieille, il s’extasia à la vue de l’être gracieux, ravissant et enchanteur qui accompagnait la baronne. Celle-ci se tut, et le comte, absorbé dans sa contemplation, n’y prit pas garde et gardait le silence. Alors la baronne le pria de vouloir bien l’excuser si, dans le trouble de sa première visite, elle ne lui avait pas d’abord et avant tout présenté sa fille Aurélia.

Ce fut alors seulement que le comte recouvra la parole ; il protesta en rougissant jusqu’au blanc des yeux, et avec l’embarras d’un jeune homme épris d’amour, contre les scrupules de la baronne, qui lui permettrait sans doute de réparer les torts paternels qu’il ne fallait assurément attribuer qu’à un fâcheux mal-entendu, et il la pria, en attendant, de vouloir bien agréer l’offre d’un appartement dans son château. — Au milieu de ses assurances de bonne volonté, il saisit la main de la baronne ; soudain un frisson glacial intercepta sa parole, sa respiration, et pénétra jusqu’au fond de son âme. Il sentit sa main étreinte par une pression convulsive dans les doigts crispés de la vieille, dont la longue figure décharnée avec ses yeux caves et ternes lui parut, sous ses laids vêtements bigarrés, semblable à un cadavre habillé et paré.

« Oh ! mon Dieu ! quel déplorable accident ! et justement dans un moment pareil ! » Ainsi s’écria Aurélia en gémissant. D’une voix émue et pénétrante elle expliqua au comte que sa mère avait quelquefois et à l’improviste de ces crises nerveuses, mais que cela se passait ordinairement très vite et sans nécessiter l’emploi d’aucun remède. Le comte ne s’en débarrassa qu’avec peine de la main de la baronne, mais une douce et vive sensation de plaisir vint ranimer ses sens quand il prit celle d’Aurélia qu’il pressa tendrement contre ses lèvres.

Presque parvenu à la maturité de la vie, le comte éprouvait pour la première fois l’ardeur d’une passion violente, et il lui était d’autant plus impossible de dissimuler la nature de ses impressions. D’ailleurs, l’amabilité enfantine avec laquelle Aurélia reçut ses prévenances, l’enivrait déjà de l’espoir le plus flatteur. Au bout de quelques minutes la baronne avait repris connaissance, et, comme s’il ne se fût rien passé, elle assura au comte qu’elle était fort honorée de l’offre qu’il lui faisait de séjourner quelque temps au château, et que cela effaçait d’un seul coup tous les procédés injustes de son père à son égard. — L’intérieur du comte se trouva ainsi subitement modifié, et l’on eut lieu de penser qu’une faveur particulière du sort avait conduit près de lui la seule personne du monde faite pour assurer son bonheur et sa félicité, à titre d’épouse chérie et dévouée.

La conduite de la baronne ne se démentit pas. Elle parlait peu, se montrait fort sérieuse et même concentrée à l’excès ; mais elle manifestait dans l’occasion des sentiments doux et un cœur ouvert aux plaisirs purs et simples. Le comte s’était accoutumé à ce visage pâle et ridé , à l’apparence cadavéreuse de ce vieux corps semblable à un fantôme. Il attribuait tout à l’état maladif de la baronne , et à son penchant vers les idées mélancoliques et sombres : car ses domestiques lui avaient appris qu’elle faisait dans le parc des promenades nocturnes, dont le cimetière était le but.

Il eut honte de s’être laissé subjuguer trop aisément par les préventions de son père, et ce fut absolument en vain que son vieil oncle lui adressa de pressantes exhortations pour l’engager à surmonter la passion qui s’était emparée de lui, et à rompre des relations qui devaient inévitablement, tôt ou tard, l’entraîner à sa perte. Intimement persuadé de l’amour sincère d’Aurélia, il demanda sa main en mariage, et l’on peut imaginer avec quelle joie la baronne, qui se voyait par là tirée de l’indigence la plus profonde pour jouir d’une brillante fortune, consentit à cette proposition.

Bientôt disparut du visage d’Aurélia, avec sa pâleur habituelle, l’empreinte particulière du chagrin profond et invincible qu’elle semblait nourrir ; on vit tout le bonheur de l’amour éclater dans ses yeux et s’épanouir sur ses joues comme la fraîcheur de la rose.

Un accident affreux, qui arriva le matin même du jour fixé pour la noce, vint traverser tout à coup les vœux du comte. On avait trouve la baronne gisant inanimée la face contre terre, dans le parc, près du cimetière, d’où on l’avait transportée au château, au moment même où le comte , à peine levé et dans l’ardente ivresse de son bonheur, jetait un regard radieux par la fenêtre de sa chambre.

Il crut d’abord que la baronne n’avait qu’une attaque de son mal ordinaire ; mais tous les moyens employés pour la rappeler à la vie restèrent sans succès; elle était morte! — Surprise par ce coup imprévu, et secrètement désespérée , Aurélia s’abandonna moins à l’explosion d’une douleur violente qu’à une consternation muette et sans larmes. Le comte, inquiet des suites de cet événement , n’osa toutefois rappeler à sa bien-aimée qu’en tremblant , et avec précaution, que sa position d’orpheline, d’enfant délaissée, lui faisait un devoir d’abjurer certaines bienséances, pour n’en pas violer une plus rigoureuse, c’est-à-dire qu’il fallait, malgré la mort de sa mère, rapprocher, autant que possible, le moment de leur union. Mais alors Aurélia se jeta dans les bras du comte, et pendant qu’un torrent de larmes ruisselait de ses yeux, elle s’écria d’une voix émue : « Oui, oui, au nom de tous les saints ! au nom de ma félicité, oui ! »

Le comte attribua ce mouvement d’effusion , si vivement exprimé par Aurélia , à la pensée amère de l’abandon et de l’isolement où elle se trouvait ; car les convenances lui interdisaient de demeurer plus long-temps au château. Du reste, il eut soin qu’une matrone âgée et respectable lui servit de dame de compagnie pendant quelques semaines, à l’expiration desquelles le jour des noces fut arrêté de nouveau, et cette fois aucun obstacle fâcheux ne s’opposa à la cérémonie, qui couronna le bonheur d’Hypolite et d’Aurélia.

Néanmoins l’état singulier d’Aurélia n’avait point changé; elle paraissait incessamment tourmentée, non pas du regret de la perte de sa mère, mais d’une anxiété intérieure mortelle et indéfinissable. Un jour, au milieu d’un entretien amoureux des plus doux, elle s’était levée brusquement saisie d’une terreur soudaine, plus pâle qu’une ombre, et, serrant le comte dans ses bras, comme pour conjurer, en s’attachant à lui, le funeste anathème d’une puissance ennemie et invisible, s’était écriée en versant un torrent de larmes : « Non, jamais! jamais!… » — Cependant, depuis son mariage, cette irritation extrême s’était beaucoup affaiblie, et le calme paraissait rentré dans l’âme d’Aurélia.

Le comte avait dû nécessairement supposer qu’un secret fatal affectait aussi gravement l’esprit d’Aurélia ; mais il avait vu, et avec raison, de l’indélicatesse à la questionner sur ce sujet, tant qu’avait duré son état de souffrance et qu’elle-même gardait le silence. — Devenu l’époux d’Aurélia, il hasarda enfin, avec beaucoup de ménagements, certaines allusions touchant les motifs probables de cette singulière perturbation morale. Alors Aurélia dit hautement qu’elle regardait comme une faveur du ciel cette occasion d’ouvrir son cœur tout entier à un époux chéri. Et quelle fut la surprise du comte en apprenant qu’Aurélia ne devait cette sombre inquiétude, et l’altération de ses facultés, qu’à l’influence et aux menées coupables de sa mère ?

« Y a-t-il au monde, s’écria Aurélia, quelque chose de plus épouvantable que d’être réduit à haïr, à abhorrer sa propre mère ! » — Ainsi ni le père ni le vieux oncle d’Hypolite n’avaient nullement cédé à d’injustes préventions, et la baronne avait abusé le comte avec une hypocrisie méditée. Il était donc obligé de regarder comme un bienfait du sort que cette méchante femme fût morte le jour fixé pour son mariage, et il ne dissimula pas cette pensée. Mais Aurélia lui révéla que justement après cet événement , elle avait été frappée par un affreux pressentiment de l’idée accablante et sinistre que la défunte surgirait un jour de sa tombe pour l’arracher aux bras de son amant et l’entraîner dans l’abîme.

Voici ce qu’Aurélia raconta à son mari, d’après les souvenirs confus de son enfance. — Un jour, au moment même de son réveil, un grand tumulte s’éleva dans la maison, elle entendit ouvrir et refermer violemment les portes, et des voix étrangères crier avec confusion.. Le calme enfin commençait à se rétablir, quand sa bonne vint la prendre dans ses bras et la porta dans une grande chambre, où beaucoup de monde était rassemblé autour d’une longue table, sur laquelle elle vit couché un homme qui jouait habituellement avec elle, de qui elle recevait maintes friandises, et qu’elle appelait du nom de papa. Elle étendit ses petites mains vers lui et voulut l’embrasser ; mais elle trouva ses lèvres, naguère si douces, sèches et glacées, et Aurélia, sans savoir pourquoi, éclata en amers sanglots. Sa bonne la transporta dans une maison inconnue, où elle resta long-temps, jusqu’à l’arrivée d’une dame qui l’emmena en carrosse avec elle : c’était sa mère, qui, peu de temps après, se rendit dans la capitale, accompagnée d’Aurélia.

Aurélia avait environ seize ans, lorsqu’un jour un homme vint voir la baronne, qui l’accueillit avec joie et familièrement, comme un ancien ami. Ses visites devinrent de plus en plus fréquentes, et bientôt un changement des plus sensibles s’opéra dans le train de vie de la baronne. Au lieu de l’humble mansarde qui lui servait d’asile, au lieu de ses vêtements misérables et d’une nourriture malsaine, elle alla occuper un joli logement dans le plus beau quartier de la ville, elle acheta des habits magnifiques, eut une table supérieurement servie, qu’elle partageait avec l’étranger devenu son commensal de tous les jours, et prit part enfin à tous les plaisirs publics dont jouissait la capitale.

Toutefois cette amélioration de fortune de sa mère, ce bien-être, qu’elle devait visiblement à l’étranger, n’apportèrent à Aurélia aucun avantage: elle restait aussi chétivement vêtue qu’auparavant, et tristement reléguée dans sa chambre, quand la baronne courait avec son cavalier où le plaisir l’appelait.

L’étranger, quoiqu’il touchât presque à la quarantaine, avait conservé une certaine fraîcheur de jeunesse ; il était grand, bien pris dans sa taille, et sa figure pouvait passer pour une belle tête d’homme. Malgré tout cela, il déplaisait à Aurélia, à cause de ses manières toujours triviales, communes et basses, en dépit de ses efforts pour se donner l’air distingué.

Peu-à-peu, il vint à poursuivre Aurélia de regards qui inspiraient à celle-ci un effroi instinctif, et même une horreur dont elle ne pouvait se rendre compte. Jamais, jusqu’alors, la baronne n’avait daigné adresser à Aurélia un seul mot concernant l’étranger, quand elle lui fit spontanément connaître son nom, en ajoutant que le baron était un de ses parents éloignés et puissamment riche. Elle vanta, à plusieurs reprises, sa figure et ses avantages devant Aurélia, et finissait toujours par lui demander ce qu’elle en pensait et s’il lui plaisait. Aurélia ne cachait nullement l’aversion profonde qu’elle éprouvait pour l’étranger : sa mère alors lui lançait un regard fait pour lui causer une impression de terreur, et, d’un air de mépris, l’appelait une petite sotte !

Mais la baronne ne tarda pas à se montrer plus aimable qu’elle n’avait jamais été ; elle donna à Aurélia de jolies robes, de riches parures, et la fit participer à tous ses divertissements. L’étranger de son côté s’appliquait de plus en plus à captiver ses bonnes grâces, et ne parvint pourtant qu’à se rendre plus désagréable à ses yeux. Mais Aurélia devait subir une épreuve bien plus révoltante pour sa pudeur et ses sentiments délicats. Un hasard funeste l’obligea d’être le secret témoin des rapports criminels de sa mère avec l’odieux étranger, et quelques jours après, celui-ci, dans un accès de délire à moitié causé par l’ivresse, osa la serrer elle-même dans ses bras d’une manière qui ne pouvait laisser aucun doute sur ses intentions abominables. Le désespoir lui donna dans cette circonstance une force surhumaine ; elle repoussa l’agresseur si violemment qu’il tomba à la renverse, et elle se sauva dans sa chambre où elle s’enferma.

Alors la baronne lui déclara tout froidement et très positivement que, l’étranger pourvoyant à leur entretien, elle n’avait nullement envie de retomber dans sa première misère ; que toute minauderie et tout scrupule étaient aussi inutiles que déplacés, et qu’enfin Aurélia devait s’abandonner absolument à la volonté de cet homme, qui menaçait autrement de les délaisser. Et, loin d’être touchée des larmes amères de sa fille, au lieu d’avoir égard à ses supplications lamentables, la mère dénaturée se mit à lui dépeindre, en riant effrontément tout haut, les enivrants plaisirs auxquels elle allait être initiée, et avec une telle licence d’expressions, avec une dérision si affreuse de tout sentiment honnête, qu’Aurélia fut saisie malgré elle d’une indicible frayeur.

Se voyant perdue et sans autre chance de salut qu’une fuite immédiate, elle était parvenue à se procurer la clé de la porte extérieure de la maison. Elle fit le soir un paquet d’un petit nombre d’effets les plus indispensables, et, minuit déjà sonné, croyant sa mère parfaitement endormie, elle traversait sans bruit le vestibule faiblement éclairé, et était sur le point de sortir, quand la porte s’ouvrit avec fracas, et elle entendit monter l’escalier d’un pas lourd et bruyant. La baronne, vêtue d’un jupon sale et déchiré, s’élança dans l’antichambre et se précipita aux genoux d’Aurélia.

Sa poitrine et ses bras étaient nus, ses cheveux gris flottaient en désordre autour de sa tête ; sur ses pas entra l’étranger armé d’un énorme bâton, et qui, la saisissant avec rage par les cheveux, se mit à la traîner sur le parquet et à la maltraiter cruellement, en s’écriant d’une voix perçante : « Attends ! attends, infâme sorcière ! monstre infernal ! je vais te servir un digne repas de noces. » La baronne terrifiée jeta un cri déchirant, et Aurélia, à peine maîtresse de ses sens, s’élança vers une croisée ouverte en criant au secours !

Justement une patrouille armée passait dans la rue, et elle força aussitôt l’entrée de la maison. « Saisissez-le, cria la baronne aux soldats dans des convulsions de rage et de douleur, tenez-le ferme ! Regardez à son dos : c’est… » La baronne n’eut pas plutôt prononcé le nom, que le sergent de police, qui commandait la patrouille, dit avec un transport de joie : « Hoho ! nous te tenons donc à la fin ? Urian ! » En même temps les autres maintenaient vigoureusement l’étranger, et, en dépit de sa résistance énergique, ils l’emmenèrent avec eux.

Malgré tout ce qui venait de se passer, la baronne avait parfaitement deviné le projet d’Aurélia. Cependant elle se borna à la prendre par le bras d’une manière assez rude, et à la faire rentrer dans sa chambre, où elle l’enferma sans lui adresser la moindre parole. Le lendemain, la baronne sortit de grand matin et ne rentra que fort tard dans la soirée, de sorte qu’Aurélia, emprisonnée dans sa chambre sans que personne pût la voir ou l’entendre, fut obligée de passer toute la journée privée de nourriture.

Durant plusieurs jours ce fut à peu près le même manège de la part de la baronne. Souvent elle regardait sa fille d’un œil étincelant de colère, puis elle paraissait en proie à une lutte intérieure et dans l’indécision de ce qu’elle devait faire. Enfin, un soir, elle reçut une lettre qui parut lui causer une certaine joie. Après l’avoir lue, elle dit à Aurélia : « Impertinente créature ! c’est toi qui es cause de tout cela : mais enfin à présent le mal est réparé, et je souhaite même que tu échappes à la malédiction terrible prononcée, pour la punition, par le génie du mal. » Aurélia, séparée de l’homme affreux qu’elle redoutait, ne songeait plus à s’enfuir, et sa mère lui rendit quelque liberté.

Quelque temps s’était écoulé, lorsqu’un jour, Aurélia, se trouvant seule et assise dans sa chambre, entendit un grand tumulte s’élever dans la rue. La femme de chambre accourut et lui apprit qu’on allait voir passer le fils du bourreau de ***, qui avait été marqué pour crime de vol et d’assassinat, et qui s’était sauvé de la maison de correction où il était détenu. Aurélia se leva en chancelant, frappée d’un étrange pressentiment, et s’approcha de la fenêtre :elle ne s’était pas trompée, elle reconnut l’étranger qu’on ramenait à la prison étroitement garrotté dans une charrette et sous bonne escorte. Mais elle tomba en arriére sur un fauteuil, et presque inanimée, quand cet homme odieux jeta en passant, sur elle, un regard des plus farouches, et de son poing fermé parut lui adresser un geste menaçant.

La baronne continuait à faire des absences assez longues, et laissait toujours seule à la maison Aurélia, qui menait ainsi une vie triste et pénible, en proie à mille inquiétudes et dans l’appréhension de quelque événement funeste, impossible à prévenir.

La femme de chambre, qui d’ailleurs n’était entrée dans la maison que depuis la nuit fatale, et qui ne parlait sans doute que sur ouï-dire, avait confirmé à Aurélia l’intimité des relations de sa mère avec l’étranger, ajoutant que, dans toute la ville, on plaignait vivement la baronne d’avoir été abusée d’une manière aussi indigne et par un scélérat si infâme. Aurélia ne savait que trop bien que les choses s’étaient passées tout différemment. Elle ne pouvait admettre d’ailleurs que les gardes de police au moins, qui avaient opéré l’arrestation, ne sussent pas à quoi s’en tenir sur les rapports qu’avait eus le fils du bourreau avec la baronne, quand celle-ci l’avait désigné par son véritable nom, et leur avait révélé la secrète marque d’infamie qui devait constater son identité.

Il n’était donc pas extraordinaire que la femme de chambre fit allusion quelquefois, d’une manière détournée, aux propos équivoques qui circulaient à ce sujet. On prétendait même que la cour de justice criminelle s’était livrée à une enquête sévère, et que la baronne s’était vue menacée de l’emprisonnement, par suite des étranges révélations de ce misérable fils du bourreau. — Et la pauvre Aurélia n’avait-elle pas une nouvelle preuve des sentiments corrompus de sa mère, qui persistait à séjourner dans la capitale après cet horrible éclat.

À la fin pourtant, la baronne, forcée de se soustraire aux soupçons les plus graves et les plus honteux, se décida à fuir dans un pays éloigne. C’est dans ce voyage qu’elle arriva au château du comte, et nous avons raconté plus haut ce qui s’y passa. Aurélia devait se trouver au comble du bonheur d’être enfin délivrée de tant de craintes et de soucis ; mais quelle fut, hélas! son extrême épouvante, quand, ayant avec épanchement parlé à sa mère de son amour, de son espoir dans son avenir doux et prospère, elle entendit celle-ci s’écrier d’une voix courroucée, et les yeux enflammés de rage : « Tu es née pour mon malheur, créature abjecte et maudite ! mais vas ! au sein même de ta félicité chimérique, la vengeance des enfers saura t’atteindre, si une mort imprévue me ravit à la terre ! Dans ces crises horribles, qui me sont restées comme le fruit de ta naissance, Satan lui-même… »Ici Aurélia s’arrêta, et, se jetant au cou d’Hypolite, elle le conjura de vouloir bien la dispenser de répéter tout ce qu’avait inspiré à la baronne une frénésie enragée ; car elle avait l’âme brisée au souvenir de l’horrible malédiction proférée par sa mère dans l’égarement de son sauvage délire, et dont l’atrocité surpassait toutes les prévisions imaginables. — Le comte s’efforça, autant qu’il put, de consoler son épouse, quoiqu’il se sentit pénétré lui-même d’un mortel frisson de terreur. Redevenu plus calme, il fut obligé de s’avouer encore que, bien que la baronne fût morte, la profonde abjection de sa vie jetait sur sa propre destinée un sombre et lugubre reflet. Déjà la réalité de cette influence sinistre lui semblait évidente et palpable.

Peu de temps après, un grave changement se manifesta dans l’état d’Aurélia. Ses yeux éteints, sa pâleur livide semblaient des symptômes d’une maladie particulière, tandis que l’agitation et le trouble mêlé de stupeur de son esprit laissaient pressentir qu’un nouveau secret était la cause de son anxiété et de ses souffrances. Elle fuyait même la présence de son mari, tantôt s’enfermant dans sa chambre des heures entières, tantôt cherchant la solitude dans les endroits du parc les plus écartés. À son retour, la rougeur de ses yeux témoignait des pleurs répandus, et, dans l’altération de tous ses traits, on devinait qu’elle avait eu à lutter contre d’affreuse angoisses.

Le comte chercha vainement à découvrir le véritable motif de ce funeste dérangement. À la fin il tomba dans un morne découragement, et les conjectures d’un médecin célèbre qu’il avait mandé, ne parvinrent pas à le consoler. Celui-ci attribuait au changement de position de la comtesse, c’est-à-dire à son mariage, cette surexcitation de sensibilité et les visions menaçantes dont elle était poursuivie,affirmant qu’on pouvait en augurer que bientôt un doux fruit naîtrait de l’union fortunée des deux époux.

Un jour même, étant à table avec le comte et la comtesse, le docteur hasarda plusieurs allusions a l’état de grossesse supposé d’Aurélia. Celle-ci ne paraissait nullement s’occuper des discours du médecin; mais elle manifesta tout d’un coup l’attention la plus vive, lorsqu’il se mit à parler des envies extraordinaires que les femmes éprouvent souvent dans cet état, et auxquelles il est impossible qu’elles résistent sans préjudice pour leur enfant, et même quand elles savent que leur santé en sera compromise. La comtesse accabla le docteur de ses questions, et celui-ci ne se lassa pas de raconter alors, et d’après l’expérience d’une longue pratique, les faits de ce genre les plus singuliers et les plus comiques.

« Cependant, disait-il, on a des exemples d’envies bien autrement inconcevables , et qui ont fait commettre à certaines femmes les actions les plus atroces. C’est ainsi que la femme d’un forgeron fut attaquée d’un désir si violent de manger de la chair de son mari, qu’elle en perdit le repos, jusqu’à ce qu’un jour à la fin, celui-ci étant rentré ivre à la maison, elle se jeta sur lui à l’improviste, armé d’un grand couteau, et le déchira avec ses dents si cruellement, qu’il survécut à peine quelques heures. » — Le docteur parlait encore quand on vit la comtesse tomber évanouie dans son fauteuil, et avec des convulsions telles qu’on pouvait craindre pour sa vie. Le médecin dut reconnaître combien il avait agi imprudemment en racontant cette histoire épouvantable devant une femme dont les nerfs étaient aussi délicats.

Toutefois cette crise paraissait avoir produit un effet salutaire sur la santé d’Aurélia, et elle avait recouvré en partie sa tranquillité. Mais bientôt, hélas ! les bizarreries multipliées de sa conduite, son excessive pâleur toujours croissante, et le feu sombre de ses regards vinrent rejeter dans l’esprit du comte les soupçons les plus alarmants. La circonstance la plus inexplicable de l’état de la comtesse était l’abstinence complète qu’on lui voyait garder; bien plus, elle montrait pour toute espèce de nourriture, et pour la viande surtout, une répugnance invincible, au point qu’elle était souvent réduite à se lever de table avec les signes les plus énergiques de dégoût et d’horreur. — Les soins du médecin furent sans aucun résultat; car les supplications les plus tendres et les plus pressantes d’Hypolite avaient été vaines pour décider la comtesse à prendre une seule goutte des remèdes ordonnés.

Cependant plusieurs semaines, des mois s’étaient écoulés depuis que la comtesse s’obstinait à ne point manger, et il restait incompréhensible qu’elle pût continuer à vivre ainsi. Le docteur pensa qu’il y avait là-dessous quelque chose de mystérieux et de surnaturel, et il prit un prétexte pour quitter le château. Mais le comte n’eut pas de peine à comprendre que ce départ subit n’avait point d’autre motif que l’état presque phénoménal de sa femme qui déroutait toute l’habileté de la science, et que le docteur s’éloignait pour ne pas rester davantage spectateur inutile d’une maladie énigmatique et indéfinissable, qu’il n’avait même pas la faculté de combattre.

On peut imaginer de quels embarras et de quels soucis le comte devait être accablé. Mais tout cela n’était pas encore assez. Un matin, un vieux et fidèle serviteur d’Hypolite saisit un moment favorable pour l’entretenir en particulier, et il lui apprit que la comtesse, chaque nuit, sortait du château pour n’y rentrer qu’à la pointe du jour. Le comte resta confondu à cette nouvelle. Il se souvint aussitôt que, depuis un certain temps, en effet, à l’heure de minuit, il était surpris par un sommeil accablant, ce qu’il attribua alors à quelque narcotique que lui faisait prendre Aurélia pour pouvoir quitter, sans être aperçue, la chambre à coucher qu’elle partageait avec le comte, contrairement à l’usage reçu parmi les personnes d’un certain rang.

Les plus noirs pressentiments vinrent assiéger Hypolite. Il pensa au caractère diabolique de la mère d’Aurélia qui commençait peut-être à se révéler maintenant dans la fille; il pensa à de coupables intrigues, à un commerce adultère, enfin au maudit fils du bourreau. Bref, la nuit prochain devait lui dévoiler le fatal mystère qui pouvait seul occasioner l’étrange dérangement de la comtesse.

Celle-ci avait l’habitude de préparer elle-même, tous les soirs, le thé pour son mari, et se retirait ensuite. Ce jour-là le comte s’abstint d’en boire pendant la lecture qu’il avait coutume de faire dans son lit, et, quand minuit vint, il n’éprouva point, comme à l’ordinaire, l’espèce de léthargie qui le surprenait à cette heure; cependant il feignit de s’assoupir, et parut bientôt après comme profondément endormi. Alors la comtesse se glissa doucement hors de son lit, elle s’approcha de celui du comte, et, après avoir passé une lumière devant son visage, elle sortit de la chambre avec précaution.

Le cœur d’Hypolite battait violemment ; il se leva, jeta un manteau sur ses épaules, et s’élança sur la trace de sa femme, qui déjà l’avait devancé de beaucoup. Mais la lune brillait dans son plein, et il put aisément distinguer de loin Aurélia, enveloppée d’un négligé de nuit blanc. Elle traversa le parc, se dirigeant vers le cimetière, et près du mur qui lui servait d’enceinte elle disparut. Le comte arrive au même endroit, et devant lui, à quelques pas de distance, il voit aux rayons de la lune un cercle effroyable de fantômes ou de vieilles femmes à demi-nues, échevelées et accroupies par terre, autour du cadavre d’un homme dont elles se disputent les lambeaux de chair qu’elles dévorent avec une avidité de vautours. — Aurélia est au milieu d’elles!...

Le comte s’enfuit en courant au hasard, saisi d’une horreur inouïe, stupéfait, glacé par un frisson mortel, et se croyant poursuivi par les furies de l’enfer. À la pointe du jour, et baigné de sueur, il se retrouva à l’entrée du château. Involontairement, et maître à peine de ses idées, il monte rapidement l’escalier et se précipite, en traversant les appartements, vers la chambre à coucher. Il y trouva la comtesse, paraissant plongée dans un sommeil doux et paisible. Alors il essaya de se persuader à lui-même qu’il avait été le jouet d’un rêve abominable, et quand il reconnut, à son manteau mouillé par la rosée du matin, la réalité de son excursion nocturne, il voulut encore supposer qu’une illusion de ses sens, une vision fantastique l’avait abusé et lui avait causé cet effroi mortel. Il quitta la chambre sans attendre le réveil de la comtesse, s’habilla et monta à cheval. Cette promenade équestre par une belle matinée, à travers des bosquets odoriférants animés du chant joyeux des oiseaux, rafraîchirent ses sens et dissipèrent l’impression funeste des images de la nuit.

Reposé et consolé, il rentra au château à l’heure du déjeuner. Mais lorsqu’il fut à table avec la comtesse, et qu’on eut servi de la viande devant eux, Aurélia s’étant levée pour sortir avec tous les signes d’une aversion insurmontable, le comte vit alors se représenter à son esprit, avec toutes les couleurs de la vérité, le spectacle affreux de la nuit. Dans le transport de sa fureur, il se leva et cria d’une voix terrible : « Maudite engeance d’enfer ! je comprends ton aversion pour la nourriture des hommes : c’est du sein des tombeaux, femme exécrable, que tu tires les repas qui font tes délices ! » Mais à peine le comte eut-il prononcé énergiquement ces paroles, qu’Aurélia, poussant un hurlement effroyable, se précipita sur lui, et, avec la rage d’une hyène, le mordit dans la poitrine. Le comte terrassa la furieuse, qui expira sur-le-champ au milieu d’horribles convulsions… Et lui tomba dans le délire.

 

 

27 mars 2011

boîte à énigmes Vampiriques de Stéphanie Bouvet

La boîte à énigmes Vampiriques de Stéphanie Bouvet

Ce jeu s'adresse à tous les mordus d'énigmes, qui ont les charades et les devinettes dans le sang, qu'ils soient simples mortels, vampirologues avertis, saigneurs débutants ou confirmés.
Croquez à pleines dents ces petits problèmes de logique, de réflexion, de calcul ou encore de langage, qui demandent un sang-froid à l'épreuve des balles... en argent, naturellement. Le but du jeu n'est pas de vous faire mourir de peur et encore moins de vous glacer le sang - il deviendrait imbuvable - mais simplement de vous divertir en vous préservant d'un ennui mortel. Il est donc primordial de vous assurer des conditions de réflexion optimales avant de vous lancer dans la résolution de ces énigmes.
Choisissez le moment le plus propice à la concentration, comme, par exemple, une nuit sans lune. Installez-vous confortablement dans un fauteuil généreusement capitonné (un cercueil peut également faire l'affaire), fermez vos rideaux (quelqu'un pourrait vous surprendre) et tournez tous les miroirs qui pourraient vous déconcentrer. Munissez-vous au besoin d'une feuille et d'un crayon (crucifix, pieux et gousses d'ail ne vous seront d'aucun secours) et surtout ne vous faites pas de mauvais sang (ce serait gâcher).
Si vous coagulez - pardon, si vous séchez - sur une énigme, hurlez, quelqu'un vous entendra peut-être...

 

parution septembre 2010

 

 

7 avril 2011

Casse-tête : 100 énigmes de vampires de Fabrice Bouvier

Casse-tête : 100 énigmes de vampires de Fabrice Bouvier

 

100 énigmes terrifiantes pour vous glacer le sang

Vous aimez vous faire peur, adorez les histoires de vampires ? En pleine période vampirique, comme en atteste l'immense succès des histoires de vampires Twillight, ce casse-tête d'énigmes thématiques saura vous ravir et vous effrayer à la fois.

Traquez les vampires au fil de rébus ténébreux, de messages codés et autres logigrammes sanguinolents. Les différents niveaux de difficulté vous permettent de devenir, au fur et à mesure des jeux, un chasseur de vampires hors-pair !

Laissez-vous guider tout au long de vos aventures par votre esprit de déduction, goûtez aux illustrations de vampires et chauve-souris jalonnant l'ouvrage et passez un grand moment d'intense jubilation. Plongez-vous dans l'univers des vampires, simplement muni accessoirement d'une tête d'ail et d'un crucifix, d'un crayon pointu et bien sûr de votre instinct de survie ! À consommer sans modération !

 

 

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